Guérande, aussi surnommée la Carcassonne de l’Atlantique à cause de ses remparts, jouit d’une renommée internationale grâce à son sel aux vertus gastronomiques. La cité médiévale fortifiée a construit sa fortune sur les marais salants des criques environnantes. Le sel est récolté ici depuis l’époque romaine. Au 15ème siècle, durant l’âge d’or, plus de 270 vaisseaux exportaient sel et vin.

De formidables remparts gardent l’entrée de la ville qui s’y est développée à l’intérieur. Guérande est d’ailleurs l’une des rares villes de France à avoir encore tous ses remparts. Promenez-vous dans ses rues étroites et arrêtez-vous dans une boutique pour acheter du sel local.

Sa proximité de la côte atlantique, sa combinaison de paysages d’une grande beauté : bleu de l’océan, blanc des marais salants, noir de la Brière, le charme de ses ruelles pavées et de ses monuments prestigieux, font de la presqu’île guérandaise un site touristique unique en Loire-Atlantique !

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Les remparts et la Porte Saint-Michel

La ville possède une cité médiévale entièrement ceinturée de remparts, dont les parties les plus anciennes remontent à 1343. Ils mesurent 1.4 km de long et comprennent six tours et quatre entrées. C’est la petite ville à l’intérieur des remparts qui est la plus typique et qui intéresse le plus visiteurs.

L’entrée dans la ville historique de Guérande se fait toujours par les portes fortifiées dans les murs défensifs. Il y a deux grandes portes en pierre richement décorées dans les murs et deux petites portes latérales, ajoutées plus récemment. L’entrée la plus grandiose est la Porte Saint-Michel, qui était un châtelet-logis pour le gouverneur de Guérande après le rattachement de la Bretagne à la France en 1532 et qui fut transformé en prison sous la Révolution ; il s’agit aujourd’hui de la mairie.

La Porte Saint-Michel et les remparts sont actuellement fermés pour des travaux de restauration. Leur réouverture est prévue le 3 octobre 2020.

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La ville médiévale et la collégiale de Saint Aubin

À l’intérieur des murs, un certain nombre d’anciennes rues pavées et de nombreux bâtiments attrayants rayonnent autour du centre de la ville, menant finalement aux zones plus ouvertes autour de l’impressionnante collégiale de Saint Aubin. Vous trouverez également plusieurs bars et restaurants avec des espaces de restauration en plein air dans le centre de Guérande.

L’église collégiale qui domine le centre-ville est réalisée en granit et calcaire et est dédiée à St Aubin qui fut évêque d’Angers au 6ème siècle. Elle est en grande partie une reconstruction du 14ème siècle de l’église dans le style gothique, bien que certaines parties de l’église de style roman antérieur qui se trouvaient auparavant ici puissent encore être vues, telles que des colonnes et des chapiteaux dans la nef. À l’intérieur de l’église se trouvent des autels richement sculptés dans les chapelles et des vitraux très richement colorés ajoutés autour du 16ème siècle. Une visite guidée (information à l’office du tourisme) permet d’accéder aux balcons de la collégiale et de jouir d’une belle vue sur la presqu’île et les marais salants.

VISITE GUIDÉE DE LA VILLE CLOSE L’office du tourisme organise des visites de Guérande, différents thèmes sont possibles. Ces visites vous permettront de découvrir certains monuments plus en détail. Inscriptions ici. La visite dure environ 1h30. Comptez entre 3 et 6€ la visite. Autre moyen de visite la ville, l’application « Guérande jour nuit » donne des informations pratiques et historiques sur de nombreux monuments de la Ville et propose des parcours de découverte.

Ailleurs à Guérande, vous pouvez voir la chapelle Notre-Dame-la-Blanche : c’est le plus ancien bâtiment de la ville ; elle a été construite au 13ème siècle dans le style gothique. Il y a aussi quelques grandes maisons de ville du 16ème siècle et de nombreuses petites boutiques de cadeaux. Il y a aussi quelques cafés et restaurant à proximité du centre.

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L’atelier de sérigraphie No & Yus

Sérigraphe artisan d’art, l’atelier NO & YUS situé 26 Rue de Saillé à Guérande propose une belle petite collection d’objets de papeterie, décoration, jeux, mode et maison éco-responsables et édités en petites et moyennes séries ; de quoi ramener des souvenirs originaux et designs ! L’atelier propose également des créations sur mesure selon vos besoins et vos envies !

Si vous n’avez pas l’occasion de passer par Guérande, vous pouvez commander vos sérigraphies en ligne, ou les retrouver dans les boutiques du Parc animalier et botanique de Branféré et de l’Océanopolis de Brest !

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Les musées de Guérande

Il y a deux musées à Guérande – le musée de la porte Saint-Michel (réouverture le 3 octobre 2020), qui se consacrera à l’histoire du du monument en lui-même mais aussi au costume régional avec les collections du musée de Guérande. Assurez-vous de trouver le bâtiment de l’ancien musée de la poupée (23 Rue de Saillé), car il s’agit de la Chapelle Saint Jean du 16ème siècle, un bâtiment avec une histoire intéressante qui a fonctionné comme un hôpital pendant près de 350 ans à la fin de la période médiévale.

La maison des paludiers situé à Saillé (à quelques minutes de voiture de Guérande) propose une exposition sur la technique de production du sel. Des visites des salines sont proposées d’avril à septembre. Comptez 1h de visite pour la maison des paludiers (6€ adultes / 4€ pour les +5 ans) et 1h30 pour la visite des salines (6€ adultes / 6€ pour les +5 ans).

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Visite des salines 

La presqu’île de Guérande et le sel est une histoire ancienne : dès l’âge du fer le sel était déjà récolté, à côté de la naissance des premières villes de la région et des premiers États celtiques ! Les premières salines utilisant les capacités de stockage de la lagune remontent au 3ème siècle, peu après la conquête romaine. Les contours des marais salants d’aujourd’hui datent du 10ème siècle et ont été dessinés, après étude des marées, du vent et du soleil, par les moines de l’abbaye de Landévennec (fondateurs du prieuré de Batz). Le commerce du sel, véritable or blanc, a assuré la prospérité de Guérande pendant plusieurs siècles, faisant de la ville le premier Eldorado commercial de Bretagne.

Les marais salants de Guérande couvrent une superficie de plus de 1 650 hectares. Ils sont situés sur le territoire des communes de Guérande, Batz-sur-Mer, Le Croisic et La Turballe, dans l’ouest du département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. À une vingtaine kilomètres au nord se trouve un autre bassin salicole d’environ 350 hectares, les marais du Mès, qui sont associés à ceux de Guérande dans le cadre du « Bassin salicole de la presqu’île guérandaise ».

LE SAVIEZ-VOUS ? La couleur des marais salants varie selon la salinité et dépend des micro-organismes présents dans l’eau. Elle peut aller du vert pâle au rouge intense. Les marais dont la salinité est plutôt basse auront une couleur verte du fait de la prédominance d’algues de cette couleur.

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Quand la salinité augmente, l’algue Dunaliella salina produit une teinte s’étalant du rose au rouge. De petites crevettes, Artemia salina, évoluant dans des eaux de salinité moyenne donnent une teinte orangée aux marais. Des bactéries comme Stichococcus contribuent également aux teintes.

Les bassins de séchage du sel peuvent être vus à de nombreux endroits dans la région ; le sel y est séché et récolté selon des méthodes traditionnelles : l’eau de mer est lentement canalisée dans trois bassins de moins en moins profonds – au fur et à mesure l’eau s’évapore et le sel devient plus concentré, jusqu’à ce qu’il puisse être récolté par le paludier (travailleur récoltant le sel dans des marais salant) dans le troisième et dernier bassin appelé cristallisoir ou œillet.

La production de sel elle-même n’a lieu que de mi-juin à mi-septembre; le reste de l’année est consacré à l’entretien de la saline ou à sa préservation des intempéries par submersion par la mer.

Si certains éléments de la récolte ont été modernisés, le sel de Guérande reste unique non seulement par sa situation géographique et géologique, mais aussi par les traditions toujours honorées par ceux qui le récoltent ; le métier de paludier est l’une des rares professions agricoles a ne pas utiliser de machine mécanique. Aujourd’hui les marais salants de Guérande comptent environ 250 paludiers, qui récoltent environ 12000 tonnes de sel par an sur 9800 bassins de récolte (œillets).

LE SAVIEZ-VOUS ? Au moins cinq marais salants de la période carolingienne sont toujours en activité sur les marais. La préservation des traditions des saliniers a permis aux marais de Guérande de survivre jusqu’aux temps modernes.

Le sel de Guérande n’est ni traité ni raffiné et est très riche en magnésium et oligo-éléments. Par conséquent, la fleur de sel et le gros sel de mer sont idéaux pour tout type d’utilisation en cuisine et sur la table. En mars 2012, le sel de Guérande et la fleur de sel de Guérande ont obtenu leur IGP (Indication Géographique Protégée), qui garantit l’origine et la qualité du sel et de la fleur de sel de Guérande. C’est la première fois que cette distinction est accordée pour un sel en Europe. Voici donc le meilleur souvenir-cadeau que vous pourrez rapporter de la région.

Vous pouvez découvrir les marais salants avec 3 structures :

De même, des paludiers indépendants ou associations vous proposent de nombreuses prestations comme la Roulotte Bleue qui vend du sel en direct de la saline le gahet et qui organise des visites.

Au départ de La Turballe (à 7 km de Guérande), le petit train des marais salants vous transporte confortablement pour un circuit impressionnant et inoubliable d’environ une heure au cœur du Pays du Blanc.

Amis de la faune, munissez vous de vos jumelles pour tenter d’observer l’avocette, l’échasse blanche, le chevalier gambette, le héron cendré, l’aigrette garzette et autres petits échassiers présents dans les marais.

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Le château de Careil

Le château de Careil est un manoir fortifié situé dans la commune de Guérande. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 16 juillet 1925.

Construit à partir de la fin du 14ème siècle, et agrandi aux 15ème et 16ème siècles, ce manoir avait à l’origine une fonction défensive, comme en témoigne la courtine crénelée qui subsiste encore aujourd’hui. Des quatre ailes d’origine, il n’en reste plus que deux de nos jours, le logis seigneurial au nord et l’ancienne garnison à l’ouest.

Trois visites thématiques sont proposées :

  • La visite classique pour plonger dans la vie de Château en Bretagne au 14ème et 18ème siècles. Tous les jours des mois de Juin, Juillet et Août. Sur rendez-vous le reste de l’année. Durée 55 min, comptez 6€ adultes / 5€ pour les 5-12 ans.

  • La visite jeu pour vous aventurez dans le Château et découvrir le mot mystère (public familial). Les mardis, jeudis et samedis des mois de Juillet et Août. Sur rendez-vous le reste de l’année​. Durée 1h-1h15, comptez 7€ adultes / 6€ pour les 5-12 ans.

  • La Visite aux chandelles pour venir découvrir le Château sous une lumière inhabituelle. Guidé par un personnage en costume du 17ème, vous traverserez les salles entièrement meublées du château éclairées de bougies. À 21h30, les lundis et mercredis des mois de Juillet et Août. Sur réservation de groupe (20 personnes minimum) le reste de l’année. Durée 1h-1h30, comptez 10€ adultes / 8€ pour les 5-12 ans.

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Moulin du Diable ©commons.wikimedia.org/Jibi44

Les moulins à vent de la presqu’île

En quittant Guérande pour rejoindre Herbignac, vous pouvez voir le moulin de Crémeur, appelé aussi moulin du Diable. Plusieurs légendes entourent ce moulin. La plus célèbre légende raconte qu’un meunier qui était pauvre, aurait pactisé avec le diable afin qu’il l’aide à construire un moulin productif. Peu avant la fin de la construction du moulin il y installa une statuette de la Vierge pour faire fuir le démon. Le moulin est inscrit aux Monument Historiques depuis le 7 janvier 1901.

Les histoires mettent également en scène la femme du meunier. Celle-ci aurait fait fuir le diable en réveillant la basse-cour. Le moulin de Crémeur fait partie des moulins à petit pied comme les moulins de Kercabus et Ranrouët, en opposition aux moulins dits à grosse tête, comme ceux des moulins de Drézeux (à Clis) et de Faulx (à Mesquer). Ces derniers sont apparus avec le remplacement des toiles par des planchettes mobiles.

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