Avec des millions de visiteurs chaque année, la beauté de Venise est indéniable. Mais la région a beaucoup plus à offrir que des sites célèbres et des promenades en gondole. Venise est entourée d’un certain nombre d’îles attrayantes et facilement accessibles, qui possèdent toutes des traits distinctifs. Souvent négligées par les visiteurs, les îles vénitiennes de la Lagune offrent une vision différente de cette ville incroyable.

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Murano 

L’île de Murano s’est spécialisée dans la production du verre dès le 13ème siècle, date à laquelle la Sérénissime décida d’éloigner de la ville les industries du feu, pour éviter les incendies.

Le verre de Murano est prisé dans le monde entier, il n’est donc pas surprenant que l’île regorge de magasins de verre. Que ce soit des vases, des bijoux ou des bouchons de vin qui attirent l’œil, c’est le lieu idéal pour chercher des souvenirs. Et même si vous n’êtes pas un acheteur, Murano a beaucoup à offrir – pour une somme modique, vous pouvez regarder les verriers de Murano souffler du verre et créer de nouveaux produits avec des techniques traditionnelles, qui offrent un regard fascinant sur les coulisses de cet historique industrie.

  • Création Ellegi Murano ©City Breaker

    Ellegi Murano Glass Shop propose des démonstrations de soufflage de verre tous les jours de 9h à 16h (2€ par personne ou gratuit en s’inscrivant ici, commentaires du guide en français, anglais, italien et espagnol).

  • Glass Factory Calleoni vous propose de visiter la fabrique de verre et d’admirez le travail  d’un maître verrier (10€ par personne). Un article en verre original vous sera donné comme cadeau à la fin de la visite et vous bénéficierez d’une réduction de 20% sur tout achat dans la boutique (prix assez élevés). Guide parlant français, anglais, espagnol, italien, et russe.

Dotée de canaux et de ruelles, Murano est une jolie île sur laquelle il fait bon flâner. Vous pouvez visiter le Musée du Verre (près de 4000 objets) à Palazzo Giustinian, près du centre de Murano. Il y a aussi un total de quatre églises, bien que seulement deux soient ouvertes aux visiteurs. La plus impressionnante des deux est la basilique Santa Maria e Donato. La légende raconte qu’elle abrite les os d’un dragon…

LE SAVIEZ-VOUS ? Longtemps liée à l’industrie verrière, l’île développa des techniques de soufflage et de fusion très poussées au 16ème siècle. Celles-ci étaient tenues secrètes, et les verriers menacés de mort s’ils décidaient de s’installer ailleurs.

► S’y rendre : prendre le vaporetto n°3, n°4.1, n°4.2, n°12 ou n°13. Il y a six arrêts de vaporetto sur Murano : Colonna – Faro – Navagero – Museo – Venier – Serenella.

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©City Breaker

Burano 

Si vous aimez la couleur, Burano est l’endroit idéal à visiter. Très peuplée pour sa superficie réduite (elle compte 6000 habitants), l’île est presque entièrement construite autour de deux canaux bordés de quais d’où partent des ruelles.

Connue pour son exquise dentelle, la beauté est omniprésente à Burano – des maisons aux couleurs chatoyantes bordent les canaux, toutes différentes les unes des autres. Peintes par les pêcheurs et leurs familles qui y vivent (pour qu’ils puissent retrouver leurs maisons dans le brouillard), l’esthétique arc-en-ciel de l’île est extraordinairement photogénique. De plus, les biscuits de Burano sont incroyablement populaires. Avec une texture similaire à celle du sablé, ces mets délicats en forme de «S» valent vraiment la peine d’être achetés.

Bon à savoir : il y a plusieurs bons restaurants servant du risotto et du poisson très frais sur Burano. Par ailleurs, seule un poignée de dentellières produit encore sur place des pièces artisanales; vous pouvez acheter de la dentelle dans de nombreux magasins, mais vérifiez qu’elle est faite à la main et non en grande série !

LE SAVIEZ-VOUS ? Selon une vieille légende, un marin fidèle aurait résisté à l’appel des sirènes et reçu en récompense pour sa fiancée un superbe voile fait d’une écume magique, qui s’avéra être de la dentelle, matériau qui fit la fortune de l’île.

► S’y rendre : De Fondamente Nuove, la traversée en vaporetto dure 50 min, via la ligne n°12. 

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©shutterstock.com/mrk-z

Torcello

Avec les îles marécageuses qui l’entourent, fréquentées uniquement par des cueilleurs de palourdes ou des chasseurs de canards, l’île de Torcello donne une idée réelle de l’état pré-urbain de la Lagune. C’est une île verdoyante et calme, dont une grande partie est une réserve naturelle, vous permettant d’échapper aux hordes de touristes et profiter d’une vue paisible.

Au Ve siècle, alors que les barbares d’Attila le Hun terrorisaient l’Italie lors de la chute de l’empire romain, quelques continentaux se sont réfugiés sur cette île située au nord de la Lagune. Torcello fut la première île habitée de Venise. Puis au 15ème siècle elle fut en grande partie abandonnée, le paludisme et la rivalité de Venise entraînant un exode massif. Aujourd’hui, environ 20 personnes vivent encore sur l’île.

Ses jours de gloire sont représentés par deux églises remarquables, la petite Santa Fosca et la cathédrale de Santa Maria Assunta, avec ses splendides mosaïques et fresques médiévales. La Locanda Cipriani, un hôtel-restaurant (très cher) où Ernest Hemingway séjourna en 1949 alors qu’il écrivait Au-delà du fleuve et sous les arbres, est toujours là. Le restaurant de la Locanda n’est plus au sommet de l’échelle culinaire, bien que les prix puissent suggérer le contraire. Mais pour un tête-à-tête, c’est toujours indéniablement romantique.

► S’y rendre : prendre le vaporetto n°12 (depuis Fondamenta Nuove ou Murano) ou n°9 (à prendre à Burano). 

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©commons.wikimedia.org/Anton Nossik

San Francesco del Deserto

Juste à côté de Burano, cette île superbe abrite un monastère franciscain. Selon la légende, Saint François d’Assise en personne l’aurait fait construire en 1220 après avoir été missionnaire en Egypte et en Palestine. Il fut fasciné par la « solitude bénie » de ce lieu (voyez l’inscription à l’entrée).

Visitez les deux cloîtres, la Chiesa delle Stimmate, l’Oratorio où venait prier Saint François et le jardin, avec un tronc dont la légende affirme qu’il serait le prolongement du bâton planté par le saint en guise d’adieu.

En mai, les moines vêtus de leur robe brune et chaussés de sandales, assistent à la Vogalonga (marathon à la rame sur la Lagune) sur leur solide embarcation, à la la grande joie des Vénitiens.

Le monastère est ouvert du mardi au dimanche de 9h à 11h et de 15h à 17h (les dons sont les bienvenus). Le weekend, les frères accueillent toute personne désirant se réfugier ici. Plus d’info ici.

► S’y rendre : prendre un bateau-taxi depuis le débarcadère de Burano. 

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Entrée du cimetière ©commons.wikimedia.org/Till Niermann

San Michele

À mi-chemin entre Venise et Murano, c’est l’île où les touristes commencent leur visite de la Lagune. Pour beaucoup de Vénitiens, c’est le dernier arrêt: San Michele est le cimetière de la ville. Tôt le matin, les vaporetti sont remplis de gens de la région qui viennent y déposer leurs morts. Et il ne peut y avoir de moyen plus majestueux d’enterrer ses morts que de ramer dans une gondole funéraire jusqu’au cimetière. L’île possède une importante église datant de 1469, mais elle n’a été désignée comme cimetière qu’en 1807, lorsque l’inhumation sur le continent fut déclarée insalubre.

Ce n’est cependant pas un endroit morbide à visiter : c’est une « ville » élégante, avec plus d’un résident célèbre : Ezra Pound ( poète, musicien et critique américain ), Igor Stravinsky (compositeur) ou encore Joseph Brodsky (poète russe).

Complètement dépourvue de tout type d’activité commerciale (il n’y a pas de café, ou de marchand ambulant), un voyage dans cette île offre une évasion parfaite loin de l’agitation de la ville. Le cimetière est ouvert tous les jours de 7h30 à 16h30.

► S’y rendre : De Fondamente Nuove, les vaporetti des lignes n°4.1 et n°4.2 pour Murano s’arrêtent à l’île-cimetière.

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©flickr.com/dalbera/

Sant’Erasmo

Connu comme étant le « potager » de Venise, l’île de Sant’Erasmo, d’un vert éclatant, fournit la plupart des produits de la ville. Chaque matin, les agriculteurs empilent leurs fruits et leurs légumes sur leurs bateaux. Selon la saison, il peut s’agir d’asperges ou de petits artichauts violets, appelés violetta di chioggia, qui prospèrent sur le sol sablonneux et qui sont vendus sur le marché du Rialto.

Pendant les mois d’été, les voies navigables sont encombrées de familles vénitiennes faisant le trajet inverse, leurs bateaux chargés de glacières, radios et chaises longues, pour organiser des pique-niques à côté des fermes de Sant’Erasmo… où aucun touriste ne s’affiche car il n’y a pas vraiment de sites touristiques sur l’île : il y a un fort restauré du 19ème siècle près de l’arrêt Capannone et une église près de l’arrêt Chiesa. L’île compte aussi une petite plage.

► S’y rendre : De Fondamente Nuove, prendre le vaporetto n°13.

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©veneziatoday.it

Lazzaretto Nuovo 

Jusqu’au 18ème siècle, les bateaux marchands pénétrant dans la Lagune et soupçonnés d’apporter la peste étaient placés en quarantaine sur cette île en face de Sant’Erasmo. L’île était également utilisée pour emprisonner tout individu suspecté d’être porteur de la peste. Le bâtiment accueillit jusqu’à 10 000 personnes durant la peste de 1576. Aux murs, des inscriptions d’origine (faites à l’oxyde de fer mélangé à du blanc d’œuf) rappellent des événement de l’époque, de l’élection des doges à l’examen des scellés. Pour éviter d’égarer les marchandises au long des 40 jours, les bastazi (magasiniers) laissaient leur poinçon sur le mur afin de pouvoir identifier précisément l’endroit où ils les avaient entreposées. La cargaison était désinfectée dans des abris par fumigations au romarin et au genévrier.  Notez également le cœur percé d’une flèche à l’intérieur d’une cage (1583), signe d’une longue et douloureuse attente.

L’île, a de nouveau, fait la une des journaux en 2005, lorsque le crâne d’une femme fut découvert avec une brique enfoncée dans la mâchoire. Au Moyen Âge, c’était l’une des méthodes les plus utilisée pour tuer des vampires, supposés être responsables de la propagation de la peste.

De nos jours, vous pouvez visiter l’île d’avril à octobre et explorer les archives détaillées de son histoire insolite. Réservez à l’avance pour une visite en anglais (et en français sur demande) : le samedi et le dimanche à 9h45 et 16h30 (don suggéré 5€).

► S’y rendre : prendre le vaporetto n°13 à Fondamenta Nuove. 

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©shutterstock.com/cdrin

Lido

La longue bande de sable (12 km) qui sépare la Lagune de Venise de la mer Adriatique a été la première vraie station balnéaire d’Europe. Jadis une destination de l’élite littéraire européenne, c’est maintenant un lieu beaucoup plus terre-à-terre, même si le facteur glamour s’éveille lors du Festival international du film de Venise (qui a lieu en août et septembre dans le Palazzo del Cinema). L’hiver, en revanche, lorsque les lumière s’éteignent, villas et hôtels inhabités donnent au Lido un étrange aspect de ville fantôme.

Aujourd’hui, les grands hôtels, avec leurs plages de sable fin (payantes) et leurs terrains de sport (golf, tennis, tir aux pigeons…) continuent d’attirer, l’été, une clientèle sélecte et cosmopolite. Les plages du Lido arborent toutes la bandiera blu, version italienne du label de qualité environnementale Pavillon bleu.

Des plages publiques (gratuites) se trouvent à l’extrémité nord de l’île, près de l’église de San Nicolo, où les reliques de Saint-Nicolas sont vénérées. Après une controverse considérable entre Venise et Bari, qui revendique également les reliques du saint, il a été établi par un expert en anatomie que les deux villes ont un droit à part égal. Environ la moitié du squelette, y compris le crâne, se trouve à Bari et l’autre moitié au Lido. Les cloîtres sont ravissants et dans l’église, on trouve des peintures de Palma l’Ancien et le Jeune.

Vous pouvez visiter le Lido à pied ou avec un vélo loué près de l’embarcadère. L’île est remplie de villas et d’hôtels Art Nouveau; pour voir les villas, flânez dans certaines des rues latérales.

S’y rendre : prendre le Vaporetto n°1, n°2, n°5.1, n°5.2, n°6.1 ou n°6.2 jusqu’à l’arrêt « Lido ».

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San Lazzaro degli Armeni

Cette île est occupée par la congrégation mekhitariste, fondée en 1717 par Mekhitar, moine arménien parti trouver refuge dans la Lagune. Dans ce monastère ( 12 moines y vivent encore) où régnait le précepte bénédictin « ora et labora » (prie et travaille), vous pourrez découvrir un musée, une église, un réfectoire, une bibliothèque monumentale riche de plus de 100 000 volumes (théologiques mais aussi scientifiques) et de vieille machines d’imprimerie capables d’opérer en 36 langues. Notez le curieux cabinet de travail de lord Byron, qui passa six mois sur l’île, en 1816, à aider les moines à élaborer un dictionnaire anglais-arménien – et à se bâfrer de confiture de pétales de rose, toujours en vente dans la boutique.

La visite guidée (t.l.j à 15h25 sur confirmation téléphonique au 041.526.01.04 – 6€) donne l’occasion de mieux connaître la culture arménienne, de découvrir une surprenante momie égyptienne et de profiter du jardin.

S’y rendre : prendre le Vaporetto n°20 depuis San Zaccaria (place Saint-Marc).

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©flickr.com/dalbera/

Pellestrina

Juste en face du Lido, l’île de Pellestrina abrite des petits villages de pêcheurs avec des maisons colorées surplombant la Lagune, des jardins en fleurs, deux restaurants, où vous pourrez goûter la vraie cuisine traditionnelle, des plages de sable fin gratuites et fréquentées par la population locale, un front de mer tranquille propice aux promenades et quarante hectares d’une réserve naturelle protégée !

Vous pouvez y accéder de Venise en prenant un bateau-bus jusqu’au Lido et de là, le bus ACTV n°11 vous amènera jusqu’à Alberoni, où un ferry vous conduira à Santa Maria del Mare, l’extrémité nord de Pellestrina. L’île peut être visitée à pied, en bus ou à vélo – impossible de se perdre, il vous suffit de suivre la route qui longe les Murazzi (d’énormes barrages en pierre d’Istrie construits pour défendre les rives de la lagune de l’érosion de la mer) et qui relie tous les villages entre eux.

Ici, tout le monde se connaît, les portes ne sont jamais verrouillées, l’air est empli de l’odeur de la mer et de l’arôme du poisson grillé, car les habitants préparent souvent leur poisson à l’extérieur. A Pellestrina, des femmes s’assoient à l’extérieur pour faire de la dentelle et bavarder avec leurs voisins, pendant que leurs maris réparent leurs filets en discutant football.

S’y rendre : prendre le vaporetto n°1, n°2, n°5.1, n°5.2, n°6.1 ou n°6.2 jusqu’à l’arrêt « Lido », puis prendre le bus ACTV n°11 direction Pellestrina et arrêtez vous à l’arrêt « Santa Maria del Mar ».

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Giudecca

Même si elle n’est située à seulement cinq minutes en vaporetto de la place Saint-Marc, Giudecca donne vraiment l’impression d’être une ville complètement différente du cœur historique de Venise.

Vous y découvrirez des rues résidentielles calmes et des restaurants, des chantiers navals et des usines familiales. Pourtant, Giudecca est en train de subir sa propre gentrification puisque l’île abrite l’emblématique et très exorbitant hôtel Cipriani, ainsi que l’hôtel Hilton Molino Stucky, situé dans une ancienne usine de farine. Sachez que l’hôtel Hilton peut, malgré tout, être un bon choix si vous voyagez en famille car, contrairement à la plupart des hôtels en Italie, les enfants de moins de 18 ans séjournent gratuitement dans la chambre de leurs parents.

Mais le vrai régal de Giudecca c’est la perspective qu’elle vous donne de l’île principale puisque vous jouirez d’une vue éblouissante sur Saint-Marc et le palais des Doges, tout en pouvant les apprécier loin de l’agitation ambiante du quartier Saint-Marc. Giudecca se parcourt entièrement à pied !

► S’y rendre : prendre le vaporetto n°2 ou n°4 depuis la place Saint-Marc vers Giudecca. Il y a quatre arrêts de vaporetto sur Giudecca : Zitelle, Redentore, Palanca et Sacca Fisola. Sachez que la plupart des hôtels de Giudecca proposent une navette gratuite entre l’ île et la place Saint-Marc.

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©shutterstock.com/Simone Padovani

San Servolo

En 1648, 200 nonnes chassées de Candia (Crète) par les Turcs trouvèrent refuge sur cette île. Après le déclin de la communauté, San Servolo accueillit un asile psychiatrique réservé aux patients « aisés ». Et même si un tel lieu peut sembler ne pas être l’endroit le plus agréable pour passer son l’après-midi pendant son séjour à Venise, il est indéniable que cela peut être une expérience extrêmement fascinante.

L’île de San Servolo a reçu le surnom peu flatteur de «l’île des fous» en servant d’asile psychiatrique à Venise de 1725 à 1978. En 2006, les locaux ont été transformés en musée. Celui-ci est est divisé en neuf sections (dont l’une s’intitule gaiement « le malade ») et contient, entre autre, un album de photos des patients internés… c’est l’un des sites les plus macabres et captivants de Venise. Le reste du bâtiment est partagé par une université internationale et un centre de formation en techniques de restauration traditionnelles de la pierre et du stuc, pour les artisans européens.

► S’y rendre : prendre le Vaporetto n°20 depuis la jetée de San Zaccaria, près de San Marco. Le trajet dure 15 min.

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