En Écosse, vous pouvez vous attendre à l’inattendu. Que ce soit dans la plus haute tour d’un imposant château, sur la route, dans un ancien manoir ou au cœur de la capitale, il n’est pas rare de découvrir des choses ou faits inexplicables.

Le folklore écossais est, depuis longtemps, parsemé de récits d’événements particuliers et étranges, parfois sinistres, issus des temps oubliés. Plongez au cœur des mythes et des légendes les plus étranges et venez à la rencontre de ces êtres, ces goules et autres fantômes tourmentés.

Mais en quoi croyez-vous exactement ?
Et aurez-vous le courage d’explorer ces lieux remplis de mystères ? 

SOMMAIRE
01. La dame verte du château de Crathes
02. Le vampire de la nécropole de Glasgow
03. Le fantôme de la route A75
04. Les fantômes de Skaill House
05. Les fantômes de Culloden Moor
06. La reine des sorcières
07. Le fantôme du cimetière de Greyfriars
08. Le mystérieux monde souterrain d’Édimbourg
09. Le batteur sans tête du château d’Édimbourg
10. Le monstre du château de Glamis
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©Andrea Jones

LA DAME VERTE DU CHÂTEAU DE CRATHES

La partie la plus ancienne de ce château du 16ème siècle serait hantée par la Dame Verte, un spectre porteur de mauvaises nouvelles pour la famille Burnett, propriétaire du château pendant plus de 300 ans. Mais qui est cette femme ?

La Dame Verte apparaît toujours dans la même pièce, une des chambres de la double tour du château, allant et venant devant la cheminée, et berçant quelquefois un enfant dans ses bras. La reine Victoria fait partie des visiteurs du château à avoir vu un « brouillard vert » dans cette fameuse chambre, mais la véritable identité de cette femme demeure mystérieuse.

Apparue pour la première fois au 18ème siècle, certains disent qu’elle serait le fantôme d’une servante qui serait tombée enceinte hors mariage et aurait fui le château pour ne jamais être revue. Mais dans les années 1800 une terrible découverte a été faite lors de la rénovation du château, découverte qui raconte une histoire beaucoup plus sinistre. On dit que sous l’âtre de la cheminée les ouvriers auraient découvert les restes d’une femme et d’un enfant. Alors auraient-ils étaient victimes d’un meurtre commis par un membre de la famille Burnett, qui ne voulait certainement pas voir la réputation de sa famille entachée ? Nous ne connaîtrons malheureusement jamais la vérité…

Même si la Dame Verte n’est plus apparue depuis de nombreuses années, une chose est sûre : un sentiment indicible de peur est ressenti par tous ceux qui osent marcher dans sa chambre. On ne l’a voit pas mais on ressent sa présence.
La tradition dit que chaque apparition de la Dame Verte est un présage de mort pour un membre de la famille Burnett.

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©Moomusician

LE VAMPIRE DE LA NÉCROPOLE DE GLASGOW

Un soir de septembre 1954, un policier se rend dans une extension de la Nécropole de Glasgow suite à des rapports selon lesquels le cimetière serait envahi par des enfants. Ce soir-là, il verra l’une des scènes les plus troublantes de sa carrière, et qui entrera dans la légende.

Sur place il trouva une centaine de jeunes enfants, armés de pieux, de couteaux et même de chiens, patrouillant et traquant quelque chose, ou quelqu’un, entre les tombes et les mausolées. Quand le policier leur demanda ce qu’ils faisaient ils répondirent qu’ils étaient venus pour chasser et tuer un vampire, qui aurait tué deux de leurs camarades. Selon les enfants, le vampire serait haut de 2 mètres et aurait des dents en métal. La police dispersa les enfants, mais ils revinrent au cimetière deux autres nuits.

Peu convaincues par l’histoire des enfants, les autorités et les journaux de l’époque ont très vite blâmé les bandes dessinées américaines et les films d’horreur pour avoir alimenté l’imagination trop active des jeunes et pour les avoir conduit à une hystérie collective.

Peut-être que les enfants ont tout simplement entendu ou peut-être même appris le poème « Jenny Wi the airn Teeth » ? Cette sorcière aux dents tranchantes était connue depuis le 19ème siècle pour parcourir le Glasgow Green (parc de Glasgow) en quête d’enfants sans méfiance à manger. Se glissant derrière sa victime, elle enfonçait ses mâchoires en métal, les traînant dans son repaire secret pour pouvoir les dévorer au dîner. Beaucoup jugeait le récit de « Jenny Wi » comme un avertissement donné par les parents pour empêcher leur progéniture de s’éloigner un peu trop loin de la maison, mais quoi qu’il en soit quelque chose de monstrueux a conduit les enfants à la nécropole cette nuit de septembre 1954, et il ne fait aucun doute qu’il était très réel pour eux…

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©highwaysindustry.com

LE FANTÔME DE LA ROUTE A75

Le tronçon de route de l’A75, qui va de Dumfries à Galloway, est réputé pour être l’une des routes les plus hantées d’Écosse. On y aurait observé des sorcières, des fantômes et de nombreuses créatures surnaturelles et même des OVNI, particulièrement sur la ligne droite de Kinmount.

De nombreuses histoires ont été racontées sur cette route pendant plus de 50 ans. La plus célèbre d’entre elles est peut-être celle qui a été signalée en 1962, lorsque les conducteurs de camions, Derek et Norman Ferguson conduisaient le long de l’A75 vers minuit. Ils ont dit qu’une grosse poule volait en direction de leur pare-brise, mais qu’elle aurait disparu juste au moment de l’impact. Les hommes ont également rapporté qu’ils ont vu un fourgon mystérieux de meubles se déverser sur la route, ainsi que des chats et des chiens sauvages, qui ont tous disparu comme par magie devant leurs yeux.

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©skaillhouse.co.uk

LES FANTÔMES DE SKAILL HOUSE

Sur les rives sablonneuses de la baie de Skaill, à Sandwick, se trouve un magnifique manoir, appelé « Skaill House ». Situé sur une terre riche de plusieurs milliers d’années d’histoire, Skail House est l’un des plus beaux manoirs des Orcades mais c’est aussi celui où l’on a constaté un grand foyer d’activités surnaturelles.

Le passé des Orcades fait écho dans les couloirs de ce manoir, et depuis des générations, des événements fantomatiques sont régulièrement signalés. Des sons singuliers résonnent dans les murs, des pas mystérieux se font entendre alors que personne ne semble être-là, les chiens aboient à la mort sans raison, et la silhouette d’une vieille dame avec un châle aurait été vu à l’intérieur d’une des chambres. Certes, même si Skaill House semble effrayant de par la présence de toutes sortes d’êtres surnaturels, cela n’est pourtant pas surprenant !

En effet, le manoir a été construit sur une ancienne sépulture Picte, non loin du village préhistorique de Skara Brae. Ce que nous savons, c’est que des squelettes nordiques ont été retrouvés sous les planchers du manoir, avant que celui-ci ne soit ouvert au public.

Le fantôme le plus célèbre de la maison s’appelle Ubby; cet homme a créé une petite île au milieu du loch de Skaill Loch, à proximité du manoir, il y a de ça plusieurs années. Chaque jour, il se rendait au milieu du loch et déversait des pierres par-dessus bord pour former un petit îlot; fait particulier Ubby vivait sur cet îlot. On raconte qu’Ubby serait mort sur cet îlot mais que son esprit a préféré regagner l’intérieur du manoir. Si vous entendez le bruit des cailloux qui s’entrechoquent dans la nuit ou ressentez un petit frisson soudain, vous pouvez être sûr qu’il s’agit d’Ubby.

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©city-breaker.com

LES FANTÔMES DE CULLODEN MOOR

Les soulèvements jacobites ont eu lieu en Écosse de 1715 à 1746. Le 16 avril 1746, les Jacobites ont été vaincus pour la dernière fois par les troupes hanovriennes du duc de Cumberland sur Culloden Moor, près d’Inverness.

La bataille de Culloden fut sanglante et féroce, et laissa derrière elle de nombreux esprits et âmes errantes. Ce fut la dernière bataille qui eut lieu sur le sol britannique. Les soldats jacobites las, fatigués et affamés ont succombé à la force de leurs adversaires en moins d’une heure.

On raconte que les « fantômes d’anniversaire » retournent sur le champ de bataille chaque 16 avril, l’écho de leurs cris de guerre, et de leurs épées qui s’entrechoquent résonne dans toute la lande. Des visions de fantômes ont également été vues près des tombes des jacobites, y compris un soldat solitaire en tartan blessé au sol. On dit aussi que les oiseaux ne chantent jamais autour du site exact de la bataille.

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Pierre des Sorcières à Forres : « Les sorcières étaient enfermées dans des tonneaux remplis de piques et jetées du Mont Cluny. Là où le tonneau s’était arrêté on le brûlait avec son contenu mutilé. Cette pierre marque le lieu d’une de ces combustions » ©graveyardsofscotland

LA REINE DES SORCIÈRES

Tout au long des 16ème et 17ème siècles, l’Écosse connu une chasse aux sorcières, qui se transforma en une grande hystérie collective. Un nombre incalculable de femmes furent, pendant cette période, accusées de pratiquer la magie noire et brûlées au bûcher alors qu’elles étaient indubitablement innocentes.
Mais est-ce le cas d’Isobel Gowdie ?

Isobel Gowdie était une jolie jeune femme aux cheveux roux et était l’épouse d’un fermier. Elle vécue une vie simple et sans problème dans le village d’Auldearn, dans les Highlands, jusqu’au jour fatidique d’avril 1662, où elle avoua elle-même pactiser avec le diable et être l’une de ses maîtresses depuis une quinzaine d’années.

Ce n’était pas tout à fait inhabituel pour l’époque. Les femmes étaient généralement accusées d’être en relation avec le Diable pour les transgressions les plus mineures et même pour de simples mensonges. Mais dans le cas d’Isobel, personne ne l’avait soupçonnait de sorcellerie. Pourtant la confession détaillée qu’elle donna (aveux donnés librement, sans utilisation de la torture par les autorités de l’époque), vantant les exploits d’elle-même et de son « coven » (réunion de sorcières) était différente.

Peignant un tableau sinistre de la façon dont elle et ses cohortes ont obtenu leurs puissances surnaturelles de la reine des Fées, Gowdie s’est vantée de la façon dont elles se transformaient en animaux (généralement en chat, lièvre, loup et corbeau), de la façon dont elles scandaient des sorts pour provoquer des tempêtes et comment elles volaient vers leurs Sabbats (réunions secrètes des sorcières) grâce à des tiges de joncs et de maïs. Elle s’est même vantée d’employer des effigies comme une poupée de vaudou pour jeter des sortilèges à des enfants et exhumer des corps pour rendre les terres cultivables stériles. Elle a également affirmé avoir été « baptisée » par le diable.

Étaient-ce les divagations d’une folle ou la recherche désespérée de clémence après qu’elle ait été accusée de sorcellerie ? Il n’y a aucune trace ou rapport de son exécution. Même s’il y a très peu de chances qu’elle ait pu échapper au bûcher, certains s’accordent à croire que quelques forces obscures ont permis à Gowdie de disparaître sans laisser de trace et l’ont fait entrer dans la légende à jamais.

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©city-breaker.com

LE FANTÔME DU CIMETIÈRE DE GREYFRIARS

Avec ses anciennes tombes et pierres tombales de résidents bien connus d’Édimbourg, le petit cimetière gothique de Greyfriars est l’un des endroits les plus étranges de la capitale écossaise et surtout l’un des cimetières les plus hantés au monde. L’un de ses célèbres occupants est le Lord Advocate, Sir George Mackenzie, également connu comme « Mackenzie le Sanglant » (« Bluidy Mackenzie« ).

Sir George est une figure célèbre de l’histoire écossaise, puisqu’il est connu pour être le responsable des persécutions des Covenantaires (presbytériens écossais), qui firent plus de 18 000 morts, au 17ème siècle. On raconte qu’il détestait tellement les Covenantaires qu’il n’y avait rien de plus jouissif pour lui de les pendre et voir leurs corps se balancer au bout d’une corde. A sa mort son corps fut inhumé dans le petit mausolée noir qui se situe au fond du cimetière, à proximité de l’endroit où il faisait agoniser ses victimes.

Au cours des dernières années, beaucoup de personnes pensent que l’esprit malfaisant de Sir George a été réveillé. Il faut donc être extrêmement vigilant en approchant son tombeau.

En effet, à la fin des années 1990, un sans-abri est entré dans la crypte du mausolée, en quête d’un endroit sec où passer la nuit. En entrant dans le mausolée, il décida d’ouvrir quelques cercueils qui étaient dans la crypte, à la recherche d’objets de valeur à dérober. Soudain, la terre s’ouvrit sous ses pieds et il tomba dans une chambre secrète et profonde remplie d’os, de squelettes et de corps datant de plusieurs centaines d’années ; une ancienne fosse commune où les victimes de la peste avaient été enterrées. L’histoire raconte que l’homme a réussi à s’enfuir de la tombe mais n’a plus jamais donné signe de vie. Depuis, le spectre de Sir George Mackenzie continue à hanter le cimetière : des témoignages font part d’engourdissements, de nausées, de malaises, de lumières étranges, d’odeurs insoutenables, ou de coups entendus sur les murs et sous le sol de la crypte. On a même constaté que des sépultures avaient été brisées aux alentours du tombeau et on y a même retrouvé des animaux morts. Des phénomènes de poltergeist ont également été constatés dans le voisinage. Après tous ces récits, la municipalité a décidé d’interdire l’accès au tombeau.

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©edinburghspotlight.com

LE MYSTÉRIEUX MONDE SOUTERRAIN D’ÉDIMBOURG

Enterrée sous la vieille ville d’Édimbourg, sous le Royal Mile et la City Chambers, se trouve un labyrinthe souterrain de ruelles et de maisons où des histoires de phénomènes étranges abondent. L’histoire d’un fantôme en particulier a fait le tour du monde.

Lorsque vous descendez les profondeurs sombres de Mary King’s Close, vous entrez dans le Édimbourg disparu du 17ème siècle. Les maisons s’imbriquaient les unes sur les autres, et pouvaient s’élever sur sept étages. Les pauvres vivaient en bas dans les excréments, et les plus fortunés dans les étages supérieurs. Mary King’s Close était autrefois un quartier animé, ouvert sur le ciel, où les marchands prospéraient. Il a aussi servi de refuge pour les habitants des innombrables bidonvilles de la ville où le crime et les assassinats étaient répandus. En 1752, le sommet de ces maisons fut rasé pour la construction de la City Chambers, les étages inférieurs ont servi comme fondations.

Mais le malheur est arrivé en 1645, année durant laquelle la peste bubonique s’est répandue partout dans la ville. Dans une tentative désespérée d’arrêter la contagion, on mit en quarantaine les malades dans le Mary King’s Close en murant les portes d’entrée du quartier. La petite Annie connue ce triste sort. Cette petite fille, qui fut séparée de sa famille et pleure car elle ne retrouve pas sa poupée, est l’esprit le plus connu du Mary King’s Close. Entrez dans sa chambre remplie de piles de poupées et d’ours en peluche laissés par les visiteurs au fil des ans et attendez. Restez immobile et vous sentirez un courant d’air froid soudain, un tiraillement insistant sur l’ourlet de votre manteau, ou même une petite main invisible vous saisissant dans le noir.

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©Zbynek Jirousek

LE BATTEUR SANS TÊTE DU CHÂTEAU D’ÉDIMBOURG

Parfois, au cœur de la nuit, à l’aube ou au crépuscule, on entend le son lointain d’un tambour qui se répercute autour de la forteresse du château d’Édimbourg. Prenez garde, car c’est le signe avant-coureur qu’une tragédie est sur le point d’arriver.

Personne ne sait exactement d’où vient et de qui provient ce son fantomatique, mais les légendes racontent qu’il appartient à l’un des fantômes tristement célèbre du château d’Édimbourg: le batteur sans tête. Son identité et l’histoire de sa décapitation restent un mystère, mais on dit qu’il a fait sa première apparition en 1650, année où Oliver Cromwell lança son invasion d’Écosse et qui s’acheva par la prise du château d’Édimbourg, après un siège de trois mois. Depuis ce jour le batteur est vu comme un mauvais présage. Son apparition prédirait l’arrivée d’une catastrophe imminente pour le château.

Cela fait plusieurs siècles que le château n’a été confronté à une attaque d’envahisseurs ou à une toute autre force funeste, ce qui pourrait bien expliquer le silence répété et prolongé du batteur. Pourtant, pendant les périodes calmes du jour, une fois que la foule des touristes s’est dissipée, on entend le son indéniable du « rat-a-tat-tat » de la batterie émanant, apparemment, de toutes les directions, sans qu’un batteur « mortel » ne soit vu ou identifié. Peut-être est-ce un rappel occasionnel du batteur que, bien qu’il soit invisible, il n’est jamais loin, et continue de veiller sur le château et sa ville.

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©city-breaker.com

LE MONSTRE DU CHÂTEAU DE GLAMIS

Le château de Glamis a accueilli sa juste part de vampires et de phénomènes paranormaux au cours des siècles, mais son récit le plus célèbre et le plus étrange est celui de son monstre.

Le mystère débuta la nuit du 21 octobre 1821 lorsque Lord Glamis et sa femme donnèrent naissance à leur premier fils et héritier, Thomas. Malheureusement, leur joie tourna rapidement au désespoir lorsque l’enfant fut déclaré mort peu de temps après. Mais bientôt des rumeurs se répandirent : le garçon était en fait bien vivant mais il était tellement hideux et difforme, que sa famille, pour s’épargner de la disgrâce, décida de l’élever et de le garder reclus à l’intérieur du château. Ses chambres auraient même été murées après sa mort.

Selon la légende, le secret était si ignoble que les Comtes avaient décidé de le révéler à leurs héritiers que lorsque ces derniers auraient atteint la majorité. C’est donc à l’âge de 20 ans, que les successeurs de Thomas, ont donc été amenés dans une pièce cachée au fond des murs fortifiés du château. Ici, la terrible vérité leur été dévoilée: une créature à la force presque surhumaine, sans cou, un torse en forme de tonneau avec des membres minuscules couverts de cheveux…

Aucun membre de la famille n’a jamais reconnu l’existence de ce « monstre » – sauf peut-être un. Dans une lettre datant de 1870, la belle-sœur du douzième comte répète une confession inquiétante faite par ce dernier à sa femme à propos de ce que les deux ont qualifiés de « mystère familial« : «Ma chérie. J’ai été dans la chambre; J’ai entendu le secret; Et si vous voulez me faire plaisir, vous n’évoquerez plus jamais le sujet ».

Une version alternative de la légende serait qu’un vampire naît à chaque génération de la famille et est gardé à l’intérieur des murs du château.

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LE SAVIEZ-VOUS ? Pas moins de 7 fantômes seraient référencés au château de Glamis.
Autre particularité surprenante du château : la chapelle offre la seule représentation du Christ avec un chapeau !

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