Vienne est une ville vraiment pittoresque et dont il est facile de tomber amoureux. La culture, l’architecture et les gens en font une destination animée, avec beaucoup d’histoire à découvrir. Bien que la ville soit belle, elle a également sa part d’ombre. Saviez-vous que Vienne abrite l’un des plus grands cimetières du monde ? Qu’une de ses rues s’appelle l’allée du sang ? Et avez-vous déjà entendu parler de la Comtesse Dracula ?
En outre, les musées effrayants et extraordinaires ne manquent pas à Vienne, comme les musées funéraire et du crime. Tout cela fait de Vienne une destination idéale pour découvrir le côté obscur et explorer le passé mystérieux et sinistre de la capitale autrichienne.
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– Visite de 2h sur les fantômes de Vienne (en anglais) – plus d’info.
– Découvrez les visites à thèmes sombres et mystérieuses de Secret Vienna (en anglais) – plus d’info.
– Visite sur les chroniques sanglantes de Vienne (en allemand) – plus d’info.
Sommaire
L’allée du sang
Dans le premier quartier de Vienne, juste derrière la Stephansplatz, il y a une ruelle qui relie la Singerstrasse à la Domgasse. Mozart vivait autrefois au coin de la rue. Les maisons ici sont parmi les plus anciennes de Vienne, avec certaines fondations du 12ème siècle. La Blutgasse (littéralement l’allée du sang) serait donc l’une des plus anciennes rues de Vienne et probablement la plus hantée. Pendant la journée, c’est une charmante ruelle pavée avec de belles cours intérieures. Pourtant, vous feriez mieux de l’éviter la nuit, sauf si vous voulez une rencontre rapprochée avec ses célèbres fantômes. À l’époque, la rue était connue sous le nom d’allée de la boue, en raison de son état non pavé.
Il existe plusieurs légendes sur la rue, mais la plus populaire concerne les Templiers. En 1312, leur ordre a été horriblement massacré ici. On raconte qu’il y a eu un tel carnage que leur sang a coulé tout le long de la ruelle ; suite à ça cette dernière fut nommée Blutgasse. En plus de cela, les criminels condamnés à mort étaient généralement obligés de traverser cette rue pour aller vers le lieu de leur exécution. Il n’est donc pas très surprenant que le voile entre ce monde et l’autre monde soit particulièrement mince dans cette zone.
LE SAVIEZ VOUS ? C’est dans la cours intérieure de la Blutgasse 3 que les Templiers auraient tenté de se cacher en vain. On raconte qu’avant d’être capturés, ils auraient caché un trésor dans l’une des caves du quartier, qui existent encore aujourd’hui… mais le trésor n’a pas encore été trouvé.
La maison hongroise
La façade simple de cette maison de ville ne trahit rien des atrocités qui ont pu avoir lieu ici. La maison hongroise (Ungarisches Haus) est l’endroit où vivait l’une des femmes meurtrières les plus prolifiques du 16ème siècle. Son nom était la comtesse Elizabeth Báthory. C’est ici, au cœur même de Vienne, qu’elle a commencé sa carrière meurtrière.
La comtesse a torturé et tué plus de 600 jeunes femmes. Malheureusement, on ne sait pas combien de meurtres Báthory a commis dans la maison hongroise. Elizabeth se baignait dans le sang des femmes qu’elle tuait afin de pouvoir rester éternellement jeune et belle.
LE SAVIEZ-VOUS ? Elizabeth Báthory est répertoriée dans le Livre Guinness des records comme étant la meurtrière la plus prolifique de son époque, mais également la meurtrière la plus prolifique de tout le monde occidental.
Elle est également connue sous le nom de comtesse Dracula, car selon les légendes, Báthory a également bu le sang de ses victimes. Certains historiens pensent que ces accusations ont été inventées comme une intrigue pour faire tomber une femme puissante, mais le nombre de témoignages contre elle ainsi que les propres aveux de Báthory constituent des arguments convaincants.
Au tournant du 17ème siècle, la comtesse vivait par intermittence dans la maison hongroise avec son mari au 12 Augustinerstrasse. Elle passait le reste de son temps au château de Čachtice en Slovaquie, où elle a finalement déménagé à temps plein alors qu’elle suscitait de plus en plus de soupçons. Les marchés voisins de la ville ont servi de terrain de chasse au domestique de Báthory, Ficzkó, qui a contribué à fournir un flux régulier de jeunes femmes de chambre viennoises à la comtesse. Les jeunes femmes se laissaient convaincre par la promesse de nourriture, d’abri, de confort et de sécurité, en venant travailler et servir la mystérieuse comtesse. Malheureusement les jeunes femmes qui partaient travailler pour la comtesse n’étaient plus jamais revues.
La comtesse hongroise a commis la plupart des meurtres au château de Čachtice. Ironiquement, le château est également devenu le lieu de sa propre mort. Après avoir été arrêtée et reconnue coupable, Elizabeth y a été emprisonnée. Elle est restée enfermée dans le château pendant quatre ans jusqu’à sa mort en 1614.
Beaucoup de gens pensent que la maison hongroise est hantée des âmes torturées et piégées à l’intérieur. Malheureusement, la maison hongroise n’est pas ouverte aux visiteurs.
Le cimetière des Sans-Nom
L’un des endroits les plus effrayants et les moins connus de Vienne est le cimetière des Sans-Nom. Ce petit cimetière légèrement envahi par la végétation est connu localement sous le nom de Friedhof der Namenlosen. Il se trouve à la périphérie de la ville, et est rarement visité.
Ce cimetière est rempli de personnes non identifiées qui ont échoué dans le Danube. Par conséquent, le cimetière a été érigé pour servir de solution aux nombreux corps qui s’accumulaient le long de la rive du fleuve. La plupart d’entre eux n’ont jamais été reconnus, ils ont donc été enterrés avec l’inscription Namenlos (sans nom). Certaines personnes se sont noyées, d’autres ont été tuées. Beaucoup d’entre elles se sont suicidées et n’ont pas eu droit à des funérailles catholiques régulières. Il y a un total de 478 corps enterrés ici de 1840 à 1900. Depuis le 20ème siècle, le cimetière a été abandonné. De nos jours, c’est un endroit tout droit sortie d’un roman gothique.
Beaucoup de gens affirment que l’âme de ces personnes sans nom continue de parcourir la région où ils ont été enterrés. Le fantôme de l’homme qui a entretenu le cimetière pendant des années et enterré les morts a aussi été aperçu dans la région. Les gens parlent de personnages ténébreux et d’un homme à capuchon noir qui vous suit avec un œil vigilant. Parfois, des avertissements peuvent également être entendus, donnant aux visiteurs le curieux sentiment d’être indésirables.
LE SAVIEZ-VOUS ? Le cimetière des Sans-Nom est déjà apparu sur scène et au cinéma. Dans le film « Before Sunrise » de Richard Linklater, vous pouvez regarder Julie Delpy et Ethan Hawke se promener au cimetière des Sans-Nom et s’interroger sur le sort des inconnus qui ont été enterrés ici.
La cathédrale Saint-Étienne
La cathédrale Saint-Étienne est l’un des monuments les plus reconnaissables, les plus beaux et les plus sacrés de Vienne. Elle orne le centre-ville de sa puissante présence et constitue une attraction incontournable de la ville. Cependant, ce qui se trouve dans les entrailles de ce magnifique lieu saint peut en choquer plus d’un.
Sous le sol de la cathédrale Saint-Étienne se trouve une série de cryptes et même des catacombes densément peuplées. L’une de ces cryptes est connue sous le nom de Crypte Ducale. Elle est surtout connue pour contenir des organes d’anciens membres de la famille royale. Bien que leurs corps soient enterrés ailleurs, il était habituel de retirer des organes particuliers et de les garder sous la cathédrale dans des bocaux. Pour être précis, 78 urnes avec les organes internes des monarques des Habsbourg sont conservées ici. Quant à leur cœur, vous pouvez les trouver dans l’église Saint-Augustin du palais de la Hofburg.
Ce qui est encore plus inquiétant, ce sont les niveaux inférieurs sous l’église. Ici se trouve une série de catacombes composées de cryptes profondes où les corps y ont été jadis jetés depuis que la peste bubonique avait fait tant de morts. Finalement, cela est devenu un problème car l’odeur des cadavres en décomposition a commencé à remonter dans le lieu le plus saint de Vienne. Comme solution, quelques prisonniers malheureux ont été chargés de créer de l’ordre parmi ces corps. Ils devaient nettoyer et disposer les restes squelettiques en tas soigneusement empilés.
Certaines personnes sont convaincues que cet endroit dégage vraiment sa propre énergie. Il y a des livres entiers juste avec des légendes sur cette église, sur les miracles et les saints et les petits démons jouant sur la façade de l’église. Bien qu’il n’y ait pas d’histoires de fantômes qui entourent la cathédrale Saint-Étienne, certains pensent qu’elle était autrefois hantée par le diable lui-même.
Ce dernier serait d’ailleurs à l’origine du mystère du vent et de la pluie autour de la cathédrale Saint-Étienne. En effet, furieux de voir s’ériger la cathédrale il fit alliance avec le vent et la pluie en leur demandant de « chasser » tout autour du bâtiment. De cette façon, il pensait pouvoir empêcher les travailleurs de finir la construction de la cathédrale. Mais grâce leur bonne humeur et leurs prières les constructeurs finir le travail. En colère le diable retourna en enfer mais oublia de prendre le vent et la pluie avec lui. Depuis, les deux hurlent bruyamment autour de la cathédrale Saint-Étienne. Les viennois finissent par dire que même s’il fait beau dans tout le pays, vous pouvez être sûr qu’il y a du vent ou de la pluie sur la place Saint-Étienne !
La légende du coq en fer de la cathédrale À la fin du 15ème siècle, un chevalier courageux et intelligent vivait à Vienne. Son nom était Kaspar von Schlezer et il avait un poste à la cour de l’empereur Maximilien Ier. Kaspar était marié à une femme très belle et le couple était bien connu pour son bonheur extraordinaire. Un jour, l’empereur Maximilien I demanda à son fidèle chevalier de partir pour Constantinople pour apporter un message très important au sultan. Avant de partir son épouse plaça un crucifix en argent autour du cou de Kaspar. Après être parti et avoir délivré le message, le brave chevalier était déjà sur le chemin du retour lorsqu’il fut attaqué par des bandits, capturé et vendu comme esclave. Au bout de cinq ans, sans nouvelle de son mari et après avoir abandonné tout espoir de retrouvailles, la femme du chevalier céda à la pression de la société et décida de se fiancer avec un ami de son mari. À ce moment là, Kaspar fit un rêve très étrange : il vit sa femme debout à l’autel de Saint-Étienne au bras de son ami le chevalier von Merkenstein. À la fin de son cauchemar, une voix douce murmura: « Il est encore temps d’empêcher ce mariage. » Baigné de sueur, Kaspar se réveilla. Dans son désespoir, il s’écria: «Je dois être à Vienne demain. Je donnerais mon âme au diable si c’était le seul moyen de rendre cela possible. » À ce moment, le diable lui-même se tenait devant lui, et il avait un coq avec lui. « Cette volaille nous emmènera à Vienne, mais je veux votre âme en retour. » L’homme désespéré accepta à la condition qu’il ne se réveille pas pendant toute la durée du vol (dans le cas contraire Satan n’aurait pas d’emprise sur son âme). Le diable et le chevalier s’assirent sur le dos du coq et partir. En secret, le noble toucha le crucifix d’argent sur sa poitrine, que les brigands n’avaient pas remarqué, et donna sa vie entre les mains de Dieu.
Au petit matin, la cathédrale Saint-Étienne était déjà en vue. Plein de joie, le coq a suivi sa nature et a poussé un cocorico très bruyant qui réveilla Kaspar. Le diable avait donc perdu l’âme de Kaspar. Kaspar retrouva sa femme juste avant le mariage !
En reconnaissance du coq qui l’avait libéré de l’esclavage et l’avait ramené à Vienne à temps, Kaspar von Schlezer demanda à ce qu’un coq en fer orne le toit de la cathédrale Saint-Étienne. Le coq est toujours là. Pas seulement pour rappeler la chevauchée du diable à l’époque médiévale ; il sert également de protection contre le diable, qui ne peut accomplir ses méfaits que jusqu’au chant du coq, à l’aube.
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Le palais de la Hofburg
Le palais de la Hofburg est l’une des plus anciennes structures de Vienne ; ses parties les plus anciennes datent du 13ème siècle et étaient autrefois la résidence des Habsbourg. Aujourd’hui, dans les plus de 2500 pièces que comporte le palais, vous trouverez des musées, des bureaux, les salles officielles du président autrichien et même des appartements privés. De combien de secrets et d’événements dramatiques ces vieux murs ont-ils dû être témoins au cours des siècles ?
Il y a longtemps, une Dame Blanche était fréquemment vue dans le palais. On dit qu’elle était un fantôme de la famille des Habsbourg et qu’elle apparaissait généralement pour annoncer des événements tragiques aux Habsbourg. Elle aurait également gardé un trésor caché quelque part dans le sous-sol du palais. Mais depuis la fin de la monarchie en 1918, elle n’a plus été vue aussi fréquemment.
Beaucoup de gens qui vivent ou travaillent ici ont leurs propres histoires à raconter sur des voix fantomatiques, des ombres, des bruits de pas dans des couloirs déserts, qui semblent sortir de nulle part. L’identité exacte de ces esprits n’est pas connue, mais certaines personnes soupçonnent fortement la belle mais malheureuse impératrice Sissi et l’empereur Maximilien II.
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La crypte de l’église Michaelerkirche
La crypte sous l’église Saint-Michel (Michaelergruft) est probablement l’endroit le plus effrayant de Vienne. Il a la même atmosphère effrayante que les catacombes de Paris. Vous pouvez visiter la crypte uniquement avec un guide. Il y a des visites guidées du jeudi au samedi à 11h00 et 13h00 devant l’église.
La crypte a été fondée au 16ème siècle après la fermeture du cimetière autour de l’église Saint-Michel. Initialement, il n’était destiné qu’aux sépultures de la noblesse. Au 17ème siècle, la crypte a été agrandie et ouverte à la classe moyenne. Aujourd’hui, elle contient les restes de plus de 4000 personnes.
En raison des conditions climatiques uniques dans la crypte, les corps ne se décomposent pas. Vous pouvez voir des corps momifiés de 400 ans parfaitement conservés portant des manteaux, des chaussures et des perruques.
Cette visite comprend également les fouilles archéologiques romaines de la Michaelerplatz.
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Le palais de Schönbrunn
Le vaste palais de Schönbrunn à Vienne est dit être hanté par pas moins de quatre fantômes.
On y aurait croisé une Dame Blanche errante dans le palais – serait-ce la même que celle du palais de la Hofburg ? Beaucoup de viennois pense qu’il s’agirait ici du fantôme d’une des dames de compagnie de l’impératrice Marie-Thérèse. Maria Wilhemina von Auerspeg a été forcée de se marier et de quitter son emploi lorsque l’impératrice est devenue jalouse de l’amitié de Maria avec son mari, l’empereur François 1er. Elle serait décédée à l’âge de 37 ans dans une grande tristesse, et c’est depuis sa disparition que la Dame Blanche est apparu à Schönbrunn. On pense donc naturellement que maintenant Maria hante le palais.
L’impératrice Elisabeth (dite Sissi), épouse de l’empereur François-Joseph I, a été brutalement assassinée lors de sa visite en Suisse. Un membre du personnel du palais a vu son fantôme dans son ancienne loge. Elle était debout, les cheveux coiffés par une coiffeuse fantomatique ! Franziska Feifalik brossait tous les jours les très longs cheveux d’Elisabeth pendant des heures.
Le fantôme du mari d’Elisabeth, l’empereur François-Joseph, hanterait également les jardins du palais. Il aimait les jardins de son vivant. Il mourut à Schönbrunn, dans un petit fauteuil de son bureau, en 1916.
Le Saviez-Vous ? Les jardins de Schönbrunn témoignent avec éloquence de l’influence des Francs-Maçons. Au pied de la colline sur laquelle se trouve la Gloriette et à l’est de la fontaine de Neptune, se trouve l’Obélisque, conçu pour ressembler à une colonne égyptienne. Y sont inscrits les triomphes des Habsbourg en faux hiéroglyphes, car au moment de son érection dans les années 1770, l’écriture hiéroglyphe n’avait toujours pas été comprise. Mais près de sa base, l’Obélisque porte une chaîne de symboles franc-maçonniques – un ciseau (burin), un maillet , un compas et une équerre – mis là par l’architecte Johann Hetzendorf von Hohenberg, qui était franc-maçon.
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La maison du chat blanc
La maison du chat, également appelée Katzensteighaus, serait une maison maudite. La maison est située au coin de la rue Seitenstettengasse 6 et de la rue Rabensteig 3. Elle serait hantée par le fantôme d’une femme mauvaise et amère qui, dans le but d’empoisonner la femme de son amant, s’est finalement empoisonnée accidentellement.
Pour ses péchés, elle a été maudite et est condamnée à rôder la nuit transformée en chat blanc – son territoire les toits des maisons de ce quartier. Quiconque l’apercevrait serait poursuivi par la malchance.
Et de la malchance la maison et ses propriétaires successifs semblent en avoir accumulée. En 1522, lors de l’éclipse totale de lune du 6 septembre, un incendie a éclaté de causes inconnues et les propriétaires, Christophe et Dorothea Pempfling ont perdu leur maison et tous leurs biens. Un homme appelé Bonifaz Wolgemut a reconstruit la maison mais celle-ci s’est effondrée lors du tremblement de terre de 1590.
Au fil des siècles, la maison a bien sûr changé de mains plusieurs fois – et a été reconstruite plus d’une fois – mais elle semble avoir causé du chagrin à quiconque est assez courageux ou téméraire pour en être propriétaire et y vivre. Le bâtiment actuel date de 1825 et s’est longtemps distingué, simplement en raison de la sévérité de sa façade, en contraste frappant avec les bâtiments qui l’entourent.
Il n’est pas possible de visiter la maison. Asseyez-vous confortablement à l’une table des bars environnants, avec vue sur la Katzensteighaus, commandez un verre de vin (ou deux ou trois), cela augmentera considérablement vos chances d’apercevoir le chat fantôme.
Le musée du crime
Le Kriminalmuseum présente une vaste collection macabre d’armes, de dispositifs de torture, de preuves et de photos. Il représente des scènes du crime à Vienne du Moyen Âge à nos jours. Certaines des expositions sont vraiment horribles, alors préparez-vous mentalement. Vous pouvez voir quelques masques mortuaires, des crânes et même des parties du corps et des têtes préservées !
Cependant, la plupart des étiquettes sont en allemand. Donc, si vous ne parlez pas allemand, achetez le livret supplémentaire en anglais.
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Le musée des pompes funèbres
Les Viennois doivent être vraiment fascinés par la mort pour avoir créé un musée funéraire (Bestattungsmuseum). Ce musée unique présente environ 1000 objets liés aux traditions funéraires.
La collection de cercueils comprend même un cercueil réutilisable ! L’empereur Joseph II l’a inventé en 1784 dans le but d’économiser du bois. Le cercueil avait une trappe d’où on laissé tomber le cadavre dans le sol. De cette façon, le cercueil pouvait être utilisé plus tard pour un autre enterrement.
Le musée est situé dans le cimetière central (Wiener Zentralfriedhof). Donc, si vous êtes dans la région, ne manquez pas d’y jeter un œil.
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Le musée d’anatomie-pathologie de Vienne
Le musée possède l’une des plus grandes collections de spécimens pathologiques au monde. Il présente des corps et des organes de paraffine affectés par des maladies. Vous y découvrirez le corps d’un bébé, surnommé « le diable », du fait de son aspect particulièrement effrayant dans son pot de formol… Et devinez où se trouvent ces horribles expositions ? Dans un ancien hôpital psychiatrique.
En fait, ce fut la première institution mentale au monde. La Narrenturm (Tour des Fous) a été fondée en 1784, sous l’empereur Joseph II. Elle a fonctionné comme telle jusqu’en 1866.
Le Pathologisch-Anatomisches Museum n’est pas ouvert tous les jours, alors vérifiez les horaires d’ouverture avant de partir.
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La Ghost Run de Vienne
Chaque année, la veille de l’Halloween, des centaines de zombies, vampires, sorcières et autres personnages effrayants occupent les rues de la ville et participent à la Vienna Ghost Run. La seule condition préalable pour participer à cette course est de se déguiser. Pas de panique si vous n’avez pas prévu votre costume car pour une somme modique, l’organisateur de la course vous en prêtera un ou vous maquillera.
La Ghost Run est une course caritative et tous les fonds récoltés vont aux enfants atteints de maladies pulmonaires. Depuis 2015, des centaines de coureurs déguisés arrivent au Prater et courent ensemble sur une distance d’environ cinq kilomètres.
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