Visiter la ville de Chania / La Canée : les incontournables !

Il n’y a pas meilleure expérience que de flâner dans les ruelles de la vieille ville de La Canée. Ce labyrinthe de rues piétonnes, pavées et colorées, regorge de petits magasins et restaurants à découvrir. Des salons de tatouage, des tavernes traditionnelles, des boutiques de souvenirs, des cafés et des bars se fondent dans un décor accueillant.
Vous trouverez notamment une artère consacrée au cuir (la rue Skridlof) et à la fabrication des stivania, les longues bottes crétoises noires traditionnelles portées par les hommes.  Cette rue a conservé son style de marché oriental en proposant des produits en cuir sur mesure. Derrière les magasins bordant le côté sud de cette rue, on trouve les traces du mur de défense vénitien d’origine qui définissait les périmètres sud de La Canée à l’époque vénitienne.

Autre visite incontournable à ne pas manquer est d’aller voir les «mahairakida», les artisans de couteaux, lorsque vous vous promenez dans le port. Le couteau est un symbole de bravoure depuis l’ère minoenne et fait également partie intégrante du costume traditionnel crétois utilisé non seulement comme outil, mais aussi comme symbole honorifique. La fabrication de couteaux a explosé à La Canée à l’époque ottomane, à partir du milieu du 17ème siècle, lorsque les artisans étaient des Turcs; mais les Crétois ont vite appris le métier et étaient connus sous le nom de «maherades». Ils se sont installés dans la partie du port connue dans la rue Sifaka ou « rue des couteaux » et il y a aujourd’hui quelques jeunes artisans qui fabriquent des couteaux crétois traditionnels à la main en utilisant des techniques et des outils traditionnels authentiques.

Le couteau crétois était célèbre non seulement en Crète, mais aussi dans le reste de la Grèce et dans des pays lointains. Il est fait d’une lame d’acier avec un manche en corne d’animal. Le fourreau était généralement en bois, parfois recouvert de cuir. Pour les occasions formelles, ils étaient en argent (foukaria) et ornées de fleurs, d’oiseaux, de dragons ou autre animal mythique. Les hommes pouvaient même offrir un couteau à leur fiancée plutôt qu’une bague !

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L’importance historique de La Canée découle de son emplacement en tant que port. Aujourd’hui encore, le port profond et incurvé, qui a pris son aspect actuel sous les Vénitiens au 14ème siècle, constitue son principal attrait touristique. Rempli de bateaux de pêche en bois et entouré d’une promenade bordée de restaurants de fruits de mer et de cafés, il bourdonne de visiteurs en été, et les enchante la nuit.

À l’est du vieux port, remarquez la mosquée érigée par les Turcs ottomans après leur prise de La Canée en 1645. Au-delà de la mosquée, se trouvent les arsenaux, les anciens chantiers navals vénitiens du 15ème siècle. Ces hauts bâtiments voûtés ont été construits et entretenus par la flotte marchande vénitienne. Il ne reste plus que neuf des vingt-trois bâtiments originaux, longs et étroits, et ils remplissent maintenant divers rôles. Certains sont simplement utilisés pour le stockage tandis que d’autres sont utilisés pour des expositions et des salles de conférence.

Toute cette partie de la côte est protégée par un brise-lames et abrite à son extrémité un phare. Le phare vénitien original a été construit à la fin du 16ème siècle pour protéger le port. Pendant l’occupation turque, le phare tomba en ruine et fut reconstruit entre 1824 et 1832 sous la forme d’un minaret. Le phare moderne est souvent qualifié d’«égyptien», car il a été construit à une époque où la Crète était occupée par des troupes égyptiennes qui soutenaient l’affaiblissement de l’empire ottoman contre les Crétois rebelles. La base du phare est toujours la base vénitienne d’origine, bien que le lion de Saint-Marc qui y a été sculpté ait disparu depuis longtemps. Le phare « égyptien » était mal incliné à cause des bombardements de la Seconde Guerre mondiale et des tremblements de terre, mais il a été entièrement rénové en 2005 et a maintenant l’air comme neuf (le phare ne se visite pas).

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La forteresse Firkas (« caserne » en turc) a été construite en 1620 pour protéger l’entrée du port. S’il y avait une menace d’attaque, le port pouvait être fermé par une chaîne reliant la forteresse à la base du phare. Les canons pouvaient également être placés très bas (voir les ouvertures voûtées à la base du mur) afin de pouvoir tirer sur les navires au niveau de la mer. L’intérieur de la forteresse abritait la caserne des soldats vénitiens et contenait des réserves et de grandes citernes souterraines. En 1913, l’Union de la Crète avec la Grèce fut célébrée à la forteresse Firkas. Le drapeau turc a été abaissé pour la dernière fois et le drapeau grec bleu et blanc a été levé à la place. Le fort abrite aujourd’hui le musée maritime et constitue un élément important de l’histoire de La Canée. Au cours des siècles, la forteresse Firkas a rempli de nombreux rôles, notamment celui de prison et de fortification militaire.

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Créé en 1973, ce musée retrace les relations séculaires de la Crète avec la mer, des Minoens aux époques byzantine, vénitienne et turque, jusqu’à l’invasion allemande de l’île pendant la Seconde Guerre mondiale. Répartie sur deux étages, la collection comprend des présentations vidéo, d’étonnants modèles de navires, des peintures, des photos et du matériel nautique. Vous le trouverez dans le coin ouest du vieux port, à l’entrée de la forteresse Firkas, dans un bel immeuble rouge construit par les Vénitiens et utilisé comme prison. Le musée est facile à trouver, il suffit de regarder l’énorme ancre devant le bâtiment le long du front de mer.

Une section plus récente du musée est située à l’extrémité est du port : dans l’un des arsenaux, le Neorio Moro, vous trouverez la reconstitution d’un navire de 17 mètres de long, datant du 15ème siècle avant J.-C. Il s’agit d’une version réaliste d’un bateau à coque préhistorique achevé en 2004. Il a été entièrement construit avec des outils et des matériaux traditionnels. Pour la coque, des troncs de cyprès étaient utilisés, tandis que pour l’imperméabilisation, les constructeurs de navires utilisaient des couches de tissu trempées dans un mélange de résine et de graisse de bœuf. Le navire Minoen a commencé son voyage inaugural le 24 mai 2004 avec un équipage de 24 volontaires ramant au Pirée, où il est arrivé le 24 juin, confirmant cette approche expérimentale de la construction navale. Visite du bateau minoen tous les jours entre le 3 mai et le 31 octobre de 9h à 17h / de 9h30 à 17h30 le dimanche (2€ adulte / 1€ enfant).

► Entrée : 3€ adulte / 2€ enfant / 4€ pour le billet combiné musée + bateau minoen.
► Ouverture du 1 novembre au 4 mai : tous les jours de 9h à 15h40; fermé le dimanche. 
► Ouverture du 6 mai au 31 octobre : tous les jours de 9h à 17h; le dimanche de 10h30 à 17h30.

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L’histoire de La Canée remonte à des millénaires, vers 2200 av. J.-C., lorsque les Minoens ont fondé l’ancienne cité-État de Kydonia à ce même endroit. Installé dans ancien monastère franciscain vénitien de Saint-François, un espace voûté clair et aéré (construit par les Vénitiens puis utilisé comme mosquée par les Turcs), ce musée recèle des découvertes archéologiques de la Crète occidentale datant du néolithique à l’époque romaine. Il existe une richesse de céramiques minoennes, d’urnes funéraires peintes, de bijoux en or et de tablettes d’argile portant des inscriptions. Parmi les autres expositions remarquables figurent des figurines en argile particulières représentant des femmes à la tête d’oiseau, des taureaux votifs en céramique, un sol en mosaïque romaine du troisième siècle et un impressionnant buste en marbre de l’empereur romain Hadrien.

Le musée n’est pas aussi grand que celui d’Héraklion, mais pour une visite, il faut quand même planifier une heure.

► Entrée : 4€ / entrée gratuite pour les enfants et pour tout le monde les 6 mars, 18 avril, 18 mai, le dernier weekend de septembre, le 28 octobre, chaque premier dimanche du mois entre le 1er novembre et le 31 mars.
► Eligible au Special Ticket Package à 6€
► Ouverture du 24 avril au 31 octobre : tous les jours de 8h à 20h; fermé le mardi.
► Ouverture du 1er novembre au 31 mars : tous les jours de 8h30 à 16h; fermé le mardi.
► Fermeture : les 25 et 26 décembre le 1er janvier, le 25 mars, le 1er mai et le dimanche de Pâques.

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La bougatsa est une véritable tradition culinaire grecque. Cette pâtisserie de petit-déjeuner est composée de crème, de fromage ou de viande hachée émincée, farcie entre des couches de pâte filo. Et les habitants savent que la meilleure bougatsa vient de la boutique d’Iordanis. Cette boutique a une longue tradition et leur recette diffère des autres bougatsas que vous pouvez trouver dans toute la Grèce.

Le beau-père de Iordanis, M. Kasiteropoulos, était un boulanger originaire de Constantinople (aujourd’hui Istanbul). Il a fui la ville après la guerre gréco-turque de 1922 et s’est installé à La Canée. Achetant une boulangerie à un musulman crétois, il apprit l’art de la bougatsa et le passa à son gendre cordonnier, Iordanis Akasiadis, qui ouvrit son magasin éponyme en 1924. Aujourd’hui, la boulangerie est entre les mains de la quatrième génération de descendants d’Iordanis. Le petit-fils, également nommé Iordanis (comme le veut la tradition grecque), gère le magasin avec son épouse Ioanna et refuse de modifier la recette vieille de 90 ans.

Ce qui distingue les bougatsas d’Iordanis des autres bougatsas du pays, c’est l’utilisation du fromage local doux et populaire, le mizithra, et la touche finale de pépites de sucre et de cannelle. En règle générale, les bougatsas ont un goût sucré en raison de leur garniture à la crème et de leur couche supérieure de sucre en poudre, tandis que les Bougatsas de Iordanis offrent une alternative plus salée. Un autre secret de leur succès est l’utilisation de l’huile d’olive dans la pâte, par opposition au beurre traditionnel, lui donnant ainsi un goût nouveau et crétois.

Au cours des 90 dernières années, Bougatsa Iordanis est devenue aussi importante pour le paysage culinaire de La Canée que la pâtisserie elle-même.

LE SAVIEZ-VOUS ? Chaque région et chaque plat a une histoire à raconter et la bougatsa a une riche tradition et un riche patrimoine dans tout le pays. Fabriquées avec de la pâte filo, les garnitures et les goûts varient d’une région à l’autre, bien qu’elle soit mieux connue pour leurs fourrages à la crème et au fromage traditionnel. On pense que le nom dérive du mot ottoman pogaca, qui signifie pâte à tarte farcie, et que le dessert lui-même provient de la Grèce byzantine dès le 15ème siècle.

► Prix : 2.80€ la bougatsa.
► Ouverture : du lundi au samedi de 6h à 14h30 et le dimanche de 6h à 13h30.

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La collection byzantine et post-byzantine de La Canée est située dans l’église de San Salvatore, dans la vieille ville. L’église vénitienne a été construite au 15ème siècle par des moines Franciscain. Ce musée regroupe une vaste collection d’objets de l’époque byzantine, post-byzantine et vénitienne provenant de sites de fouilles de la région élargie de La Canée, ainsi que des dons. Les objets exposés sont présentés en sections et comprennent des statues, des inscriptions de tombes, une partie d’une mosaïque au sol d’une église paléochrétienne, des fresques murales de l’époque byzantine, des pièces de monnaie des périodes vénitienne et byzantine, des pièces en céramique, des bijoux et divers objets ecclésiastiques. Il existe également des icônes byzantines intéressantes et rares avec des couleurs vives. L’objectif principal du musée est de présenter le contexte historique et artistique de La Canée pendant la période byzantine et post-byzantine.

► Entrée : 2€ / entrée gratuite les 6 mars, 18 avril, 18 mai, le dernier weekend de septembre, le 28 octobre, chaque premier dimanche du mois entre le 1er novembre et le 31 mars.
► Eligible au Special Ticket Package à 6€
► Ouverture  : tous les jours de 8h30 à 16h00; fermé le mardi.

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Entre l’ancien port vénitien et le quartier de Koum Kapi, il y a un quartier qui rappelle des images du passé. C’est le vieux quartier turc qui était autrefois inaccessible aux chrétiens. Promenez-vous autour de la place « 1821 » (tirant son nom de la révolte locale de 1821 contre les Turcs), avec le platane éternel historique et l’église d’Agios Nikolaos, la seule église avec un clocher et un minaret. L’église faisait à l’origine partie du monastère catholique vénitien datant de 1205, qui a été transformé en mosquée en 1645 après la conquête ottomane par le sultan Ibrahim. En 1918, elle fut convertie en l’église orthodoxe grecque d’Agios Nikolaos, mais le minaret ne fut pas démoli.

Aujourd’hui, Splantzia est devenue la zone la plus branchée de La Canée, regorgeant de bars et de restaurants, ainsi que de nombreuses autres découvertes intrigantes. Au nord, il y a les ruines du monastère dominicain construit en 1320 et utilisé comme caserne dans la domination ottomane, tandis qu’autour de la place il y a des magasins de vêtements et d’accessoires.

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Le jardin municipal est un parc urbain verdoyant conçu à la fin du 19ème siècle par le pacha turc Reouf, avec les standards des parcs européens. Il y a une petite section d’enclos d’animaux où vous pourrez admirer de beaux oiseaux et la chèvre de montagne crétoise (Kritikos aigagros), une espèce en voie de disparition. Profitez-en pour prendre une pause-café sous les arbres ombragés au café Kipos. Il y a aussi une grande aire de jeux pour les enfants.

En été, un cinéma en plein air, le Kipos Municipal Cinema (5€), présente des films classiques (un autre cinéma en plein air « Open Air Movie Theater Attikon » est situé dans le quartier de Chalépa et diffuse des films actuels). Découvrez également la tour de l’horloge du début du 20ème siècle de La Canée avec son design tripartite.

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Sur 3 étages cette galerie présente des peintures, des gravures et des sculptures d’artistes grecs. Les œuvres remontent du 18ème siècle jusqu’à aujourd’hui.

► Entrée : 2€ adulte / gratuit enfant
► Ouverture : tous les jours de 10h à 14h et de 19h à 22h; fermée le dimanche.

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Le musée des arts et traditions populaires de La Canée est situé dans le centre de la vieille ville, à côté de l’église catholique. On y trouve des objets folkloriques et traditionnelles des 18ème et 19ème siècles, qui permettent au visiteur de se faire une idée de la vie à La Canée à cette époque. De nombreux objets sont des produits de l’artisanat traditionnel et de la vie rurale.

► Entrée : 2€
► Ouverture : du lundi au vendredi de 9h à 18h.

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La mosquée Kucjk Hassan (ou mosquée des janissaires) est le plus ancien édifice ottoman de Crète. Elle a été érigée en 1645 lors de la prise de La Canée par les Turcs. Le minaret a été détruit lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Le bâtiment a cessé de fonctionner comme une mosquée en 1923. Depuis lors, la mosquée a été utilisée à diverses fins (café, restaurant, office de tourisme). Au cours des dernières années, elle a été rénovée et est devenue un espace d’exposition.

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Le marché municipal de La Canée est communément appelé « Agora ». Construite en forme de croix, entre 1909 et 1913, et conçue d’après le marché local de Marseille, l’Agora est le lieu de vente des produits locaux frais, un paradis pour les gourmets. Elle abrite des magasins vendant des légumes, du poisson, de la viande, des herbes et des épices, ainsi que des produits crétois tels que fromages, olives, et raki… En été, de nombreux magasins vendent également des souvenirs touristiques.

Conseil : pour une expérience culinaire grecque et crétoise traditionnelle et authentique, essayez l’une des tavernes situées à l’intérieur du marché, servant de la nourriture tôt le matin (idéal après une soirée!) jusqu’au crépuscule.

► Ouverture : les lundi, mercredi, samedi de 08h à 13h30 / les mardi, jeudi et vendredi de 08h à 13h30 et de 17h à 20h / fermé le dimanche.

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Les marchés de rue de La Canée ont lieu à différents endroits de la ville :
– le lundi dans la rue Giampoudaki,
– le mercredi dans la rue Manousigiannakidon,
– le jeudi dans la rue Akti Kanari,
– et le samedi dans la rue Minoos.

Ces marchés ne sont pas du tout pour les touristes, mais ils sont quand même très agréables à visiter si vous voulez profiter de la vie «normale» crétoise. La plupart des produits à vendre sont des fruits et des légumes cultivés localement, des fromages, des herbes, du poisson, du miel et du raki de petits producteurs, ainsi que des œufs, du poulet vivant et des lapins. Il existe également de nombreux stands proposant des produits issus de l’agriculture biologique. Une section distincte des marchés vend également des vêtements et des tissus bon marché. Le plus grand et le plus intéressant des quatre marchés est celui qui a lieu samedi dans la rue Minoos, le long du mur de fortification ouest. Les marchés vont du petit matin jusqu’à environ 14h. Veuillez noter que si le jour de marché tombe un jour férié, il n’aura pas lieu ou pourra être déplacé à un autre jour.

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La cathédrale orthodoxe grecque de La Canée est connue localement comme l’église des trois martyrs (Trimartiri) car elle comporte trois nefs, une dédiée à la Vierge Marie, une à Saint-Nicolas et une aux trois pères cappadociens. Le site sur lequel se trouve l’église remonte au 14ème siècle, quand une église vénitienne plus ancienne se dressait ici. À l’époque où les Ottomans régnaient sur la Crète, l’église fut transformée en fabrique de savon. C’est dans les années 1860 que l’église actuelle fut construite ici avec son architecture baroque et son intérieur à trois nefs. Bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, l’église fut restaurée dans son état d’origine et constitue aujourd’hui une destination de choix pour les visiteurs.

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La colline de Kastelli se dresse au-dessus du port vénitien. La Canée est l’une des plus anciennes villes du monde à être habitée de façon continue et ce qui est devenu plus tard la colline de Kastelli (en raison de la fortification byzantine construite ici) a été le premier lieu à être habité il y a plus de 5000 ans.

Les fouilles dans le quartier de Kastelli ont prouvé que La Canée actuelle a été construite sur le site de l’ancienne Kydonia, une ville florissante à l’époque romaine. Beaucoup plus tard, les Vénitiens y établirent leur quartier général, de même que les Turcs. Malheureusement, la majeure partie du quartier a été détruite par les bombardements allemands lors de la Seconde Guerre mondiale et la plupart de ses vieilles maisons ont disparu.

Le bombardement intensif de la colline de Kastelli a eu un effet secondaire intéressant : lorsque des débris ont été enlevés, des morceaux de poterie minoenne ont été découverts. De toute évidence, il existait un site minoen majeur à moins d’un mètre du niveau actuel du sol. Un groupe gréco-suédois de longue date (1967 à 2001) rejoint par une équipe danoise en 2010 a mis au jour un certain nombre de bâtiments couvrant près de 5000 ans de l’histoire de la colonisation de La Canée – de la transition entre le néolithique et le bronze précoce (3000 avant J.-C.) jusqu’à nos jours. Les fouilles de la place Agia Ekaterini, située à quelques minutes à pied du port, constituent le principal lieu de visite des visiteurs (vu de l’extérieur car le site est clôturé). La découverte de tablettes d’argile portant des inscriptions en linéaire B a conduit à penser que Kydonia était une ville importante et le site d’un palais minoen. De nombreuses tombes, une riche collection de poteries d’époques différentes, des fresques de la fin de la période minoenne, une magnifique mosaïque de la période hellénistique tardive ont également été découverts ici.

Encore aujourd’hui, vous pouvez voir les vestiges d’anciennes murailles byzantines en longeant la rue Chalidon en direction de la rue Karaoli Dimitriou. Une grande partie des ruines étant située sous la ville moderne, l’étendue limitée des fouilles n’a pas permis d’exhumer des vestiges aussi spectaculaires qu’à Cnossos ou à Phaistos. La plupart des objets mis au jour sont conservés au musée archéologique de La Canée.

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Vous trouverez des restaurants partout dans La Canée : que ça soit dans le vieux port, au bord des plages, et même dans les petits villages de montagne, vous trouverez forcément de nombreux trésors cachés. Peu importe où vous irez, vous mangerez toujours bien à La Canée, et en Crète généralement. L’île est réputée pour sa cuisine exceptionnelle et tous les plats sont préparés avec des produits frais locaux !

N’hésitez pas à goûter des plats régionaux exceptionnels, tels que le gamopilafo (risotto crétois), le syglino (viande de porc fumée avec son gras), le tsigaristo (chèvre à l’huile d’olive) ou bien les dakos. Les kaltsounia (chaussons farcis) sont également des mets uniques servis dans toute la Canée, en version salée ou sucrée. Voici une sélection des 16 meilleurs restaurants de la ville.

01/ Serenissima Restaurant – Skoufon 4, Chania – €€€€
02/ Kouzina E.P.E – Daskalogianni 25, Chania – €€-€€€
03/ To Mikio Taverna – Skoufon 24, Chania – €€-€€€
04/ Koukouyava – Venizelos Graves, Chania – €€-€€€
05/ Monastery Estate – 40, 4th Kallinikou Sarpaki Due, Chania – €€-€€€
06/ Colombo Kitchen & Bar – Isodion 17, Chania – €€-€€€
07/ To Maridaki – Daskalogianni 33, Chania – €€-€€€
08/ Τa Meraklikia tou Boureksi – Ipsilanton 13, Chania – €
09/ Evgonia – Milonogianni 120, Chania – €€-€€€
10/ Chrisostomos – Defkalionos & Ikarou, Chania – €€-€€€
11/ Theodosi restaurant – Paparigopoulou, Chania – €€-€€€
12/ Oinopiio – Chatzimichali Daliani 46, Chania  – €€-€€€
13/ To Koutourouki – Episkopou Chrisanthou, Chania – €
14/ Portes Restaurant – Akti Papanikoli 1, Chania – €€-€€€
15/ Tamam – Zampeliou 51, Chania – €€-€€€
16/ Le puits du Turc – Sarpaki 1, Chania – €€-€€€

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La rue Kondylaki, qui s’étend du port au bastion d’Agios Dimitrius, est une allée relativement large. La région, très proche du quartier vénitien, est un témoignage clair du passé juif de La Canée, qui a occupé pendant des siècles cette région, également appelée Zudecca. Peu de visiteurs sont conscients de l’importance de cette communauté lors des différentes périodes d’occupation de l’île.

En fait, les Juifs de Crète ont été les témoins directs des occupations romaine, byzantine, arabe, vénitienne et ottomane de la Crète. Vers la fin du 19ème siècle et en raison de facteurs politiques différents, les Juifs de l’île ont commencé à émigrer. En 1941, il ne restait que la communauté de La Canée (environ 300 personnes). Les Juifs de La Canée possédaient deux synagogues datant du Moyen Âge. Malheureusement, la synagogue de Bet Shalom a été perdue lors de la bataille de Crète. La deuxième synagogue était Kal Kadosh Etz Hayyim. En mai 1944, cependant, elle a fermé ses portes lorsque toute la communauté de La Canée a été arrêtée par les nazis. Ils ont tous péri sur un navire avant de se rendre au port du Pirée. Après de longs travaux de restauration, la synagogue a rouvert ses portes en 1999.

Aujourd’hui, une visite au complexe d’Etz Hayyim est un billet authentique pour la partie la plus ancienne de la ville.

► Entrée : gratuite. La visite de la synagogue est basée sur le volontariat et cette dernière a besoin de votre soutien pour rester ouverte. Un don minimum de 2€ par personne est suggéré.
► Ouverture de mai à octobre : du lundi au jeudi de 10h à 18h / le vendredi de 10h à 15h. La synagogue est également ouverte le dimanche de 10h à 15h de juillet à septembre.
► Ouverture de novembre à avril : du lundi au vendredi de 10h à 15h.

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Les hammams ont été amenés à Chania par les Ottomans de l’Asie Mineure. Ces hammams, ou bains publics, constituent une très ancienne tradition musulmane. L’hygiène corporelle était étroitement associée au culte et à la méditation et, selon le Coran, seule l’eau peut purifier. Les hammams ont joué un rôle important dans la culture du Moyen-Orient et ont servi de lieux de nettoyage du corps et de rencontres sociales. Les hammams de la culture ottomane ont commencé par être des éléments structurels rattachés à des mosquées, puis ont évolué en institutions pour devenir des complexes structurels monumentaux.

Les hammams de La Canée ont été construits par l’empire turc après leur prise de contrôle de la ville en 1645. Un hammam est situé à l’angle des rues Zambeliou et Douka, dans la vieille ville. Il avait initialement six grands dômes auxquels un autre étage a été ajouté par la suite. Les ouvertures en forme de cloche en verre qui décorent le dôme sont la seule source de lumière derrière les trois fenêtres voûtées du côté nord-ouest. Il est relativement simple et sa structure est caractéristique des hammams turcs traditionnels.

Aujourd’hui, le hammam est la propriété du ministère de la Culture. Un autre hammam est situé dans la rue Chalidon. Il a été construit sur le site du monastère vénitien de Sainte-Claire, près du lieu où se trouvait autrefois un bain romain, et est décoré de belles mosaïques.

Pour profiter d’un hammam (plus récent cette fois), direction Al Hammam Traditional Baths situé au 14 Eleftheriou Venizelou Square. Comptez 25€/ personne pour 45 minutes de hammam, les soins et massages commencent à partir de 59€.

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Pour toutes celles et ceux qui souhaite admirer une vue magnifique sur la ville de La Canée, n’hésitez pas à faire une petite ascension vers la colline Schiavo, un bastion médiéval.

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Lorsque vous aurez envie d’une glace, rendez-vous à Delizia Gelato Italiano, rue Chalidon. Cette gelateria propose des recettes italiennes authentiques avec des ingrédients de qualité qui vous rafraîchiront et vous séduiront.

Concernant les choix des parfums, il y a les parfums classiques comme la vanille de Tahiti ou fraise mais vous pouvez également tester la glace à la panna cotta aux myrtilles, le cheesecake et la glace mascarpone à la fraise, ainsi que, plus insolite, la glace à la bière ou au raki avec du miel !

Conseil : Bonne nouvelle pour les personnes soucieuses de leur santé : Delizia sert également des saveurs avec de la stévia au lieu du sucre !

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Nea Chora (qui signifie nouvelle ville) fut la première partie moderne de La Canée à être construite à l’extérieur du mur de fortification vénitien au début du 18ème siècle. En un sens, c’est la partie la plus ancienne de la ville moderne.

Nea Chora possède un port de pêche et une belle plage de sable très appréciée des habitants. C’est en effet la plage de la ville de La Canée ; elle est bondée mais généralement propre.

La petite route qui longe la plage est bordée de cafés et de restaurants (principalement de poisson). Il y a aussi quelques hôtels. La région n’est pas très connue des touristes, mais c’est une excellente alternative à la vieille ville : vous avez une plage à votre porte, une place de parking pour votre voiture, certains des meilleurs restaurants de poisson de la ville et vous êtes à seulement 10 minutes à pied (en longeant le front de mer) du port vénitien et du centre de la vieille ville.

Pour une baignade plus plaisante, poursuivez plus à l’ouest jusqu’aux plages de Chrissi Akti, d’Agii Apostoli, et de Kalamaki desservies par des bus menant jusqu’à Platanias et au-delà.

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Si vous vous demandez quoi faire à La Canée le soir, dirigez-vous vers la rue Daliani pour passer du temps avec les habitants. La région est très fréquentée par les personnes de tous âges puisqu’elle offre une variété de restaurants et de bars qui conviennent à tous les goûts et à tous les budgets.

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Une autre chose intéressante à faire à La Canée, et bien différente des rues animées du centre-ville, c’est de visiter le quartier de Tabakaria. Situé à seulement 20 minutes à pied du port vénitien, vous ne trouverez pas ici de bâtiments vénitiens, de renaissance crétoise, ou de boutiques de luxe ! Ce quartier était autrefois un petit centre industriel de tanneries (Tabakaria) du cuir ; les tanneries ont commencé à apparaître dans la région pendant la période des Égyptiens en Crète, vers 1830.

Bien que cette zone ait été en grande partie abandonnée, il reste encore quelques tanneries opérationnelles à visiter au cours de la journée. Le reste du quartier est peuplé de squelettes d’anciennes usines : bâtiments vides, vieilles machines, fenêtres cassées sont des rappels silencieux du passé industriel de La Canée. Ici et là, des marches étroites, parfois très raides, descendent vers la côte.

Certaines des anciennes tanneries sont maintenant des restaurants ou des lofts. Les architectes ont pu conserver cet esprit unique sans altérer les bâtiments et le quartier. Les amateurs de photographies se régaleront dans ce quartier.

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La cuisine grecque est délicieuse et le meilleur moyen de la savourer est de connaître son histoire tout en la préparant vous-même dans la cuisine de l’un des habitants de La Canée. Vous pouvez réserver cette expérience seul ou avec des amis avec des voyagistes comme Get Your Guide ou sur :

• Chania Gastronomy  : 65€/personne pour 4h de cours (cours en anglais)
• Athens Walking Tours : 74€/ personne pour 3h de cours (cours en anglais)
• Cretamo propose un dîner crétois cuit au four à bois pour 50€ par personne
• Greek Culinary History & Cooking Adventures vous fera découvrir des plats anciens et historiques (à partir de 99€)

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La commémoration de la bataille de Crète pendant la Seconde Guerre mondiale est l’un des plus grands événements de La Canée, avec une série de compétitions sportives, de cérémonies et de danses folkloriques. Ce festival a lieu en mai à Maleme, juste à l’extérieur de La Canée, où la bataille originale a eu lieu.

De juin à septembre, la municipalité organise des manifestations culturelles dans toute la ville, notamment dans les jardins publics, c’est le Chania Summer Festival. Au programme des concerts, des lectures, des expositions d’art et des pièces de théâtre.

Enfin un autre type de festival a lieu pendant l’été dans la vieille ville de La Canée et attire les amateurs de musique rock de toute la Grèce. Le Chania Rock Festival présente divers artistes grecs et étrangers, artistes émergents et groupes de rock qui ajoutent un groove différent à la ville.

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La région de Chania offre beaucoup de possibilités d’activités. Vous pouvez vous baigner dans l’une des plus belles plages de Grèce, faire une randonnée dans les gorges de Samaria ou aller à la gorge de Therissos et déguster au village du même nom des excellentes côtelettes d’agneau dans la taverne Antartis.

Vous pouvez aussi louer des vélos pour découvrir la ville ou ses environs. La Canée dispose de l’un des programmes de vélos en libre-service les plus avantageux d’Europe. Inscrivez-vous à l’avance sur www.chania.gr/bikes, payez 1 € et utilisez un vélo jusqu’à trois heures sans frais supplémentaires. Autre alternative, Chania Segway Tour propose des parcours dans la vieille ville ou autour du port en segway (1H15 – 39€).

Les amateurs de randonnées, et d’escalade trouveront de nombreux itinéraires sur le site de l’Association des Clubs d’Alpinisme Grecs (EOS). Le tour opérateur Trekking Plan propose des randonnées dans les gorges d’Agia Irini et d’Imbros, l’ascension du mont Gingilos, tout comme du canyoning, des descentes en rappel, de la varappe, du kayak et des circuits VTT.  La société Alpine Travel propose quant à elle des randonnées sur mesure et des séjours axés sur l’escalade ou le canoë pour les familles, les groupes et les voyageurs en solo.

Les amateurs de plongée ou snorkelling pourront effectuer des sorties autour de La Canée grâce aux sociétés Blue Adventures Diving et Chania Diving Center. Comptez au moins 410€ pour une formation PADI Open Water, 90€ pour 2 plongées, équipement inclus et 40€ pour des plongées pour débutant ou du snorkelling. Pour admirer les fonds marins sans plonger dans l’eau, le bateau à fond vitré Captain Nick propose des circuits de 1/2/3 heures 30 pour 10/20 et 25€.

Pour les amateurs de sensations fortes direction la gorge d’Aradena, située dans la région de Sfakia, à 85 kilomètres de La Canée. La saut à l’élastique dans le vide des gorges les plus abruptes et les plus profondes de Grèce (138 mètres de profondeur) constitue une activité insolite dans les paysages naturels les plus impressionnants que vous ayez jamais visités sur l’île de Crète. Le pont en fer vertigineux qui fait office de précipice est le plus haut pont pour le saut à l’élastique de Grèce et le deuxième plus haut pont pour le saut d’Europe.

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Passez une journée amusante dans le plus grand parc aquatique de La Canée, Limnoupolis! Il est situé à 9 km à l’ouest de La Canée (environ 15 minutes de voiture / 20 min en bus depuis la gare routière KTEL de La Canée – 1.80€ le trajet en bus), près du village de Varipetro. La piscine centrale de 1500 m² comporte une énorme oasis aquatique ainsi qu’une zone très profonde de 3,80 m qui vous donnera l’impression de nager en pleine mer. Cette zone est équipée de chaises longues et de parasols confortables pour que vous puissiez vous détendre et prendre un verre ou une collation au bar de la piscine. Limnoupolis comporte également une rivière artificielle de 206 mètres de long et des toboggans aquatiques qui offrent des sensations de chute libre, un trou noir et une triple rotation (trois différents toboggans aquatiques couverts interconnectés).

Le parc aquatique comprend aussi des terrains de football, des aires de jeu pour les enfants, des fast-foods, un restaurant, le bar à pirates de l’île artificielle, ainsi qu’une supérette et un centre de premiers secours.

BON A SAVOIR : En réservant votre billet en ligne vous économiserez entre 5 et 7€ !

► Entrée 1 jour : 20€ adulte à partir de 13 ans (au lieu de 25€) / 14€ enfant (au lieu de 19€)
► Entrée 2 jours : 30€ adulte (au lieu de 37,5€) / 21€ enfant (au lieu de 27€)
► Entrée 7 jours : 60€ adulte / 45€ enfant
► Ouverture : les jours de 10h à 18h de mai à octobre.

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Peu connues des touristes étrangers, les tombes de Venizelos, situées dans un petit parc sur une colline surplombant La Canée, méritent une visite, ne serait-ce que pour la superbe vue que vous obtenez. Le lieu sur la colline de Prophitis Ilias (d’après le nom de l’église du 15ème siècle qui s’y trouve) est le lieu de repos de l’un des hommes politique grecs les plus illustres, Eleftherios Venizelos, et de son fils Sophoklis. La vie politique d’Eleftherios Venizelos visait à doubler la superficie du territoire grec et de créer un état contemporain.

De là vous aurez une vue panoramique sur la riche plaine verdoyante de La Canée, sur les imposantes montagnes Blanches, la mer de Crète, la ville de La Canée et le quartier de Chalépa, où se trouve la maison dans laquelle le grand homme politique a passé la majeure partie de son temps.

La statue de Spyros Kagiales dans le même parc fait référence à un exploit légendaire de bravoure survenu en 1897 : Venizelos et un groupe de rebelles avaient hissé un drapeau grec à cet endroit. Les forces ottomanes ont demandé l’aide des amiraux étrangers pour attaquer les rebelles. Un obus projeté par l’un navire cassa le mât du drapeau grec. Quand le drapeau tomba, le combattant pour la liberté Spyros Kagiales se précipita dans le feu de l’action et pris le drapeau déchu entre ses mains et se servi de son corps pour faire un nouveau mât.

Juste en dessous du petit parc, vous trouverez deux cafés (Nymphes et Koukouvaia) où vous pourrez admirer de superbes vues sur la baie de La Canée et les Montagnes Blanches.

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Avec son climat chaud et ensoleillé et ses sols riches et fertiles, la Crète cultive des olives et des raisins, mais également des fruits tropicaux, tels que les avocats et les bananes. Dans ce parc soigneusement entretenu, au pied des Montagnes Blanches, un sentier sinueux de deux kilomètres vous mène à travers un jardin planté de fleurs exotiques et d’arbres fruitiers du monde entier. Il y a de nombreux endroits ombragés avec des bancs au milieu d’herbes parfumées telles que la sauge, la menthe et le thym. Vous pouvez emprunter une canne et un chapeau à l’entrée et une bouteille d’eau gratuite est incluse avec le billet. Vous trouverez également un café-restaurant servant des plats crétois traditionnels préparés à partir des produits de saison du parc (tout y est produit localement, même la bière).

Le parc est situé à 18 km au sud-ouest de La Canée et est accessible en bus depuis le centre ville. Il constitue un passage obligé pour les amateurs de plantes.

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